Accueil » Arts » Je travaille actuellement sur la figure de l’androgyne dans le rock’n’roll. Pouvez-vous m’aider dans cette démarche et m’indiquer des ouvrages qui pourraient m’aider? Bien cordialement

Je travaille actuellement sur la figure de l’androgyne dans le rock’n’roll. Pouvez-vous m’aider dans cette démarche et m’indiquer des ouvrages qui pourraient m’aider? Bien cordialement

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    Réponse apportée le 10/31/2011  par PARIS Bpi – Actualité, Art moderne, Art contemporain, Presse

    Les notions d’identité sexuelle, d’ambiguïté et de transgenrisme sont présentes depuis les années soixante dans le rock’n’roll, comme source d’inspiration notamment pour le Velvet Underground de Lou Reed (l’auteur de la chanson « Walk on the wild side », sur l’album Transformer).

    Mais c’est à partir des années soixante-dix, avec les grandes figures du glam-rock (Bowie, Bolan), puis dans les années quatre-vingt (Boy George, Grace Jones, K.D. Lang) et jusqu’aujourd’hui avec Antony & the Johnsons, marqué par l’influence d’artistes comme Leigh Bowery, qu’elles vont occuper le devant de la scène et prendre une place centrale dans la culture rock.

    Malgré cela, la figure de l’androgyne dans le rock’n’roll n’a à notre connaissance pas fait l’objet d’ouvrage spécifique en français, si ce n’est les actes du colloque :
    Le féminin, le masculin et la musique populaire d’aujourd’hui : actes de la journée du 4 mars 2003 Université de Paris-Sorbonne / 2005 ().

    Une recherche dans le Grove Music Online avec les termes « queer + rock », renvoie à l’article « Gay and lesbian music  »
    (Portail d’accès commun à trois bases : The Grove Music Online, The Oxford Dictionary of Music et The Oxford Companion to Music. Dictionnaires biobibliographiques couvrant tous les domaines et toutes les tendances de style de la musique sur le plan mondial. Abonnement Bpi )

    3. Musical theatre, jazz and popular music.
    En voici un extrait :
    « Later, rock and roll included homosexuality among its counter-culture effects, through flamboyant performers like Little Richard and songs like his 1956 hit Tutti Frutti, or even Elvis Presley’s Jailhouse Rock (1957) with its reference to homoerotics behind bars. Later groups such as the Doors (Jim Morrison singing I’m a Backdoor Man, 1968) and the Rolling Stones (whose notorious Cocksucker Blues, 1970, Decca refused to release) maintained this tradition. ‘Raga-rock’, almost exclusively associated with George Harrison and the Beatles, was in fact initiated by the lead singer and principal songwriter of the Kinks, Ray Davies, with an Indian-influenced song, See my Friends (1965), about his own sexuality; it confirms the often-observed link between exoticism or orientalism and Western homosexual culture (Bellman, 1998). Further steps led to Lou Reed’s Walk on the Wild Side (1972), with its tribute to Andy Warhol’s New York clique, already been reflected in the work of the influential group Velvet Underground, Elton John’s popular gay love song, Daniel (1972), to Rod Stewart’s The Killing of Georgie (1976), the first top-40 hit unambiguously about gay people, and to Tom Robinson’s celebratory Glad to be Gay (1977). The era also saw a number of independent (even rebellious) women singers. Janis Joplin, whose major relationships were with women, and who seemed as unashamed of this as of the rest of her colourful life, possessed an intensity that might have founded an entire movement but for her premature death in 1970. Dusty Springfield, the spirited British soul singer who was a lesbian icon, survived a career slump in the 1970s and cemented her gay following by later recording with The Pet Shop Boys… »

    En anglais par contre, plusieurs ouvrages sont consacrés à la question. Citons en trois :

    – David Ciminelli et Ken Knox, Homocore: the Loud and Raucous Rise of Queer Rock, Boston, Alyson, 2005.(un extrait via Google books )

    Vous pouvez localiser les deux références suivantes à partir du catalogue collectif Sudoc :

    – John Gill, Queer Noises: Male and Female Homosexuality in Twentieth Century Music, Londres, Cassell, 1995.

    ou

    – Sheila Whiteley (dir.), Sexing the Groove: Popular Music and Gender, Londres et New York, Routledge, 1997.

    Vous souhaitant bonne continuation dans vos recherches

    Cordialement,

    Eurêkoi – Bpi (Bibliothèque publique d’information)
    http://www.bpi.fr

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