Réponse apportée le 27/02/2006 par PARIS Bpi – Actualité, Art moderne, Art contemporain, Presse

« Adolescent je fus séduit par l’élégance de l’uniforme des joueurs de rugby. Il me fallut la conquérir peu à peu en imposant une ruse souple mais tenace à l’esprit de famille qui ne partageait pas mes idées sur l’élégance sportive »
Chapitre 6 : l’exemple du rugby dans Mac Orlan : l’aventurier immobile
Jean-Claude Lamy, Albin Michel, 2002.
Qui était Pierre Mac Orlan et quelle était sa passion pour le rugby ?
Pierre Mac Orlan, passionné de rugby
À lire
Ouvrages imprimés
Mac Orlan : l’aventurier immobile
Jean-Claude Lamy, Albin Michel, 2002.
Résumé :
« Biographie de Pierre Dumarchey, alias Pierre Mac Orlan, écrivain-poète du XXe siècle : une vie où la misère précéda la reconnaissance de l’Académie Goncourt, une vie de bohème et de rencontres (Apollinaire, Max Jacob, Francis Carco…). De nombreuses citations de Mac Orlan accompagnent le fil du récit. »
Rugby [Texte imprimé], le match des matches
Pierre MacOrlan écrit sur des images de Charles Courrière. Avec des textes de Antoine Blondin, Gaston Bonheur, Kléber Haedens, Denis Lalanne… [etc.], la Table ronde, 1968.
En ligne
Une visite chez Mac Orlan par Louis Nigera, Le Monde, 1989.
Extrait :
« Le sport nourrit aussi nos propos. Car Mac Orlan, doué du même sens de l’hospitalité que Kléber Haedens, partageait avec celui qui le surnomma » le sourcier de l’aventure » la passion du ballon ovale. »
Le rugby, sport éducatif, Centraliens, n° 578, 2007 consacre en fin de dossier un texte à Pierre Mac Orlan.
Extrait :
« Il explique dans «Le Décor sentimental», paru en 1937, en quoi le rugby était devenu dès 1894 au lycée d’Orléans synonyme d’éducation moderne. »
Pierre Mac Orlan sur le site Mac Orlan en 2014.
Extrait :
« Soucieux de son avenir, il tenta de l’orienter vers l’enseignement et, à l’âge de seize ans, Pierre Dumarchey devint élève-maître à l’École normale d’instituteurs de Rouen. Il y vanta surtout les mérites du rugby à ses condisciples, et il quitta l’établissement à l’issue de cette année scolaire 1898-1899. »
Manuscrit « rugby » sur le site du Musée de la Seine-et-Marne.
Extrait :
« C’est vers la fin du 19ème siècle que Pierre Mac Orlan découvre le rugby, sport anglais qui venait tout juste d’être découvert en France. Il s’enthousiasma pour ce sport d’équipe, son esthétisme et ses tenues colorées, le pratiqua dans sa jeunesse et lui consacra plus tard de nombreux textes. »
Pierre Mac Orlan : quelques repères bibliographiques sur le site de l’Association Alain Fournier.
Extrait :
« Ami de Max Jacob et d’Apollinaire, chantre et supporteur de l’équipe de France de rugby, Mac Orlan racontait volontiers qu’il avait été orphelin de bonne heure et niait l’existence de son frère Jean, une tête brûlée dont la vie est en partie contée dans La bandera et Le quai des brumes, son chef-d’œuvre, que Marcel Carné a adapté au cinéma. »
À écouter
« Depuis 1882 j’ai une goutte de sang anglais et le rugby dans les veines »
Pierre Mac Orlan, Réalisations sonores Hugues Desalle, 1970
Les œuvres de Pierre Mac Orlan
L’indicible guerre
Pierre Mac Orlan, Lionel Walker, Bernard Baritaud, Vincent Eblé et Évelyne Baron, lienArt éditions, 2014.
Résumé :
« La correspondance de Pierre Mac Orlan, combattant pendant la Grande Guerre, entretenue avec sa jeune épouse, est enrichie de cartes postales et de plus d’une centaine de photographies d’époque, qui permettent de reconstituer une partie de cette guerre vécue dans la souffrance et l’éloignement. »
Marguerite de la nuit
Pierre Mac Orlan, Grasset, 2011.
Résumé :
« Montmartre en 1924. Dans un meublé de la place du Tertre, un vieillard achève tristement sa vie. Mais il s’appelle Faust, Georges Faust, descendant en ligne directe du célèbre docteur. Méphistophélès, qui se prénomme Léon, vend de la cocaïne, et Marguerite hante les cafés de Pigalle. Faust, ce nom, entre tous, n’est-il pas fait pour donner de l’espoir aux vieux messieurs ? »
Écrits sur la photographie
Pierre Mac Orlan et Clément Chéroux, Textuel, 2011.
Résumé :
« Préfaces et extraits d’essais de l’écrivain sur la photographie évoquent les artistes de l’époque, Eugène Atget, Germaine Krull, André Kertész, etc. ainsi que les recherches photographiques entre expressionnisme et surréalisme entre 1924 et 1965. Une sélection de photographies – conservées au Musée départemental des pays de Seine-et-Marne à Saint-Cyr-sur-Morin – réalisées par P. Mac Orlan est également présentée. »
Romans maritimes
Pierre Mac Orlan et Dominique Le Brun, Omnibus, 2004.
Domaine de l’ombre : images du fantastique social
Pierre Mac Orlan, Editions Phébus, 2000.
Le Bal du pont du Nord : la nuit de Zeebrugge
Pierre Mac Orlan, Gallimard, 1984.
Résumé :
« C’est dans ce paysage de mer et d’usines, de moulins à vent et de maisons basses à volets multicolores que Gertrude Dewryter se glissait quand les derniers pas des soldats allemands s’étaient perdus dans les dunes. »
Pierre Mac Orlan entre sa légende et son art par Robert Sabatier, Le Monde, 1982.
Extrait :
« L’on pourrait ajouter le goût du rugby et de la petite reine ; le tableau semblerait complet si l’on mentionnait l’angoisse et la truculence, mais nous savons bien qu’il faut échapper aux clichés, car Mac Orlan, c’est bien plus que cela. »
Oeuvres complètes
Pierre Mac Orlan, Edito-service, 1975.
Eurêkoi – Bibliothèque publique d’information