Réponse apportée le 04/15/2013 par PARIS Bpi – Actualité, Art moderne, Art contemporain, Presse
Voici une première réponse trouvée sur un site consacré à l’histoire de l’Amérique latine :
« En 1559 il s’enrôle dans une expédition dirigée par Pedro de Ursúa et ordonnée par le Vice-roi du Pérou, dont le but est de trouver le légendaire El Dorado. »
http//www.americas-fr.com/histoire/lope-de-aguirre.html
Complétée par wikipedia :
« Après l’arrivée triomphante d’Hernando Pizarro à Séville, de retour du Pérou avec le trésor royal d’Atahualpa2, de nombreuses rumeurs circulent dans la ville sur l’existence de fabuleux trésors et de grandes quantités d’or en terre inca, ce qui incitera nombre de jeunes espagnols à quitter la terre natale pour le Nouveau Monde. C’est dans ce contexte que Lope de Aguirre s’embarque pour l’Amérique en 1534, probablement à bord d’une expédition de 250 hommes commandée par Rodrigo Buran, comptable du gouverneur Pedro de Heredia2) »
» Expédition à Omagua et Eldorado
En 1559, le vice-roi Andrés Hurtado de Mendoza organise une expédition fluviale de découverte et de conquête des territoires d’Omagua et d’Eldorado, réputés abriter d’immenses richesses. »
http//fr.wikipedia.org/wiki/Lope_de_Aguirre>
Sur l’Eldorado http//fr.wikipedia.org/wiki/Eldorado>
« L’Eldorado (de l’espagnol el dorado : « le doré ») est une contrée mythique d’Amérique du Sud supposée regorger d’or. Ce mythe est apparu dans la région de Bogota en 15361. Il a rapidement été relayé par les conquistadors espagnols qui y ont cru sur la base du récit du voyage de Francisco de Orellana par Gaspar de Carvajal, et dans le cadre du mythe plus ancien des cités d’or, qui était aussi largement diffusé à l’époque chez les conquistadores. Le mirage d’une contrée fabuleusement riche en or a alimenté sur près de quatre siècles une sanglante course au trésor. Les conquistadors n’ont pas trouvé l’Eldorado mais ils ont arraché aux Incas des monceaux d’or. »
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les ouvrages suivants :
Auteur : Vázquez, Francisco
Titre : Relation du voyage et de la rébellion d’Aguirre /
Éditeur : Grenoble : J. Millon, 1989
Description : 186 p. ; 19 cm
Collection : Orbita
Sujets : Eldorado–16e siècle [*2 doc.]
Amazonie–Découverte et exploration–16e siècle–Romans
Aguirre, Lope de [*3 doc.]
Exemplaire Niveau 3 – Histoire, géographie – Papier
1. 98.6 VAZ – Disponible
Auteur : López, Casto Fulgencio
Titre : Lope de Aguirre el peregrino, primer caudillo de América /
Éditeur : Salsadella : Los Libros de Plon, 1977
Description : 288 p. ; 20 cm
Collection : Colección Majos y bajos
Sujets : Aguirre, Lope de [*3 doc.]
Exemplaire Niveau 3 – Histoire, géographie – Papier
1. 98.6 LOP – Disponible
Auteur : Matamoro, Blas
Titre : Lope de Aguirre /
Éditeur : Madrid : Historia 16, 1986
Description : 155 p. ; 18 cm
Collection : Protagonistas de America
Sujets : Aguirre, Lope de [*3 doc.]
Exemplaire Niveau 3 – Histoire, géographie – Papier
1. 98.6 MAT – Disponible
Deux oeuvres inspirées de la vie de Lope de Aguirre :
Vous connaissez déjà sans doute le film de W. Herzog : AGUIRRE, LA COLÈRE DE DIEU
« En même temps, le film rappelle sobrement la réalité historique : les massacres, les spoliations, l’esclavage dont furent victimes les Indiens, avec l’alibi – ou le double jeu – d’une volonté de « convertir » et de sauver. Les humiliés, les exploités (dont le prince déchu, ainsi que les deux femmes de l’expédition, nobles et bien habillées, mais totalement asservies), sont les vrais héros d’Aguirre. »
Michel CHION, « AGUIRRE, LA COLÈRE DE DIEU, film de Werner Herzog », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 15 avril 2013. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/aguirre-la-colere-de-dieu/
« Mais le roman majeur de Miguel Otero Silva est sans conteste Lope de Aguirre, Príncipe de la Libertad (Lope de Aguirre, prince de la liberté, 1979), où l’écrivain se livre à une « relecture » de la figure du sinistre personnage mis en scène par Werner Herzog dans son film, Aguirre ou la colère de Dieu. Traditionnellement associé au démon, ce rebelle contre la couronne d’Espagne et les autorités coloniales des Indes occidentales devient, sous la plume d’Otero Silva, une sorte de messie annonciateur de la libération des peuples. Il veut faire du Pérou « une nation libre sous les étoiles ». Calquant son écriture sur la langue du xvie siècle, sans jamais tomber dans l’archaïsme complaisant, Miguel Otero Silva compose une épopée sanglante et lyrique, dans la tradition baroque d’Alejo Carpentier et de Miguel Angel Asturias. »
Claude FELL, « OTERO SILVA MIGUEL – (1908-1987) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 15 avril 2013. URL : http//www.universalis-edu.com/encyclopedie/miguel-otero-silva/>
Cordialement,
Eurêkoi – Bpi (Bibliothèque publique d’information)
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