Accueil » Langues et littérature » Pourriez-vous m’indiquer une bibliographie sur Shakespeare ? (curiosité personnelle)

Pourriez-vous m’indiquer une bibliographie sur Shakespeare ? (curiosité personnelle)


    image_pdfimage_print
    portrait de Shakespeare

    Portrait dit « Cobbe »[Public domain], via Wikimedia Commons


    Notre réponse du 02/06/2016

    Il existe des milliers d’ouvrages consacrés à Shakespeare. Je ne vous proposerai donc qu’une sélection de quelques ouvrages que je considère intéressants.
    Deux biographies écrites par les spécialistes les plus reconnus
    Shakespeare, la biographie
    Peter Ackroyd
    Editions P. Rey, 2006
    Disponible à la bibliothèque Les Champs Libres, à Rennes, à la cote 820.92 SHA

    William Shakespeare
    Samuel Schoenbaum
    Editions Flammarion, 1998
    Plus d’informations : https://www.comme-un-roman.com/livre/123529-william-shakespeare-samuel-schoenbaum-flammarion

    Une proposition originale, à rebours
    Shakespeare : antibiographie
    Bill Bryson
    Editions Payot, 2012
    Une proposition originale : https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/

    Dictionnaire amoureux de Shakespeare
    François Laroque
    Editions Plon, 2016
    Disponible à la bibliothèque Les Champs Libres, à Rennes, à la cote 820.92 SHA

    Outre les livres, France Culture propose une série de cinq émissions sur Shakespeare, disponibles en podcast :  (« Explorez en cinq actes le mystère Shakespeare, son oeuvre et son héritage qui ne cessent d’habiter notre imaginaire »)

    Concernant Shakespeare et la paternité de ses oeuvres, le nombre de références en anglais est très important, bien moins en français. Reste deux livres publiés sur le sujet cette année par des auteurs reconnus
    John Florio alias Shakespeare
    Lamberto Tassirani
    Editions Le Bord de l’eau, 2016
    Résumé : « La question de l’identité de William Shakespeare hante le monde littéraire depuis bientôt deux cents ans, au cours desquels cette œuvre immense a été attribuée à plus d’une cinquantaine d’Anglais dont Francis Bacon, Edouard de Vere ou Marlowe… Lui donner, sans autre discussion, la paternité d’un « génie » petit-bourgeois de province réfractaire aux langues étrangères, entrepreneur de spectacles à Stratford-upon-Avon, joués à Londres, ne fait donc pas vraiment l’unanimité… Par une démonstration-enquête minutieuse et érudite, Lamberto Tassinari dévoile que John Florio était Shakespeare. Fils d’un émigré italien, Michel Angelo Florio, juif converti, prédicateur franciscain puis calviniste, John Florio naquit à Londres onze ans avant le Shakespeare officiel… John, lexicographe, auteur de dictionnaires, polyglotte, traducteur de Montaigne puis de Boccace, précepteur à la cour de Jacques 1er, employé à l’ambassade de France ne cessa de jouer les « passeurs » culturels. Produire l’œuvre de Shakespeare supposait d’immenses ressources matérielles, telles que la possession d’une riche bibliothèque, circonstance à l’époque rarissime, mais aussi la connaissance de langues étrangères (au premier rang desquelles l’italien), des voyages en Europe continentale, la fréquentation de la cour et de la noblesse… »
    Plus d’informations : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45000053r

    Shakespeare or not Shakespeare
    Mark Twain
    Editions Le Castor Astral, 2016
    Résumé : « L’auteur des Aventures de Tom Sawyer reprend la controverse autour de la paternité des pièces de Shakespeare. Le véritable auteur en serait l’érudit Francis Bacon (1561-1626). Son principal argument repose sur les connaissances juridiques de Shakespeare : comment un jeune homme d’origine modeste, contraint de quitter l’école dès l’âge de 14 ans, a-t-il pu se forger une connaissance approfondie du droit, de ses procédures et de son langage technique ?Et comment un auteur de pièces populaires dès son vivant a-t-il pu mourir de façon quasi anonyme dans son village d’origine, Stratford-upon-Avon ? Au-delà de la controverse, Shakespeare or not Shakespare est un véritable exercice de style : Mark Twain mêle habilement humour et polémique dans la continuité de la tradition satirique. Il s’amuse à rendre ridicules les admirateurs de Shakespeare, surnommés les « Stratfordolâtres », incapables de recul critique envers leur idole.
    Cet essai de Mark Twain n’avait encore jamais été traduit en langue française. Auteur de Henry David Thoreau, Le Célibataire de la nature (Fayard), Thierry Gillyboeuf est le traducteur du Journal d’Henry David Thoreau (Finitude), ainsi que de livres de Rudyard Kipling et Herman Melville. »
    Disponible à la bibliothèque Les Champs Libres, à Rennes, à la cote 810.03 TWA

    J’espère que ces références vous apporteront satisfaction.
    Cordialement,

    Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information


    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *