
– Pour le bonheur de toute et tous, les ouvrages de fiction sentimentale finissent sur un happy ending
– La tendance depuis une quinzaine d’années à la chicklit et un renouvellement des romans d’amour. Ecrites par des femmes pour des femmes, les livres abordent ces questions sous un angle. Ils semblent fréquents que les héroïnes ressentent des peurs à s’engager (ce qui n’empêche pas un dénouement heureux).
Emilie Bronte
Le Livre de Poche, paru initialement en 1847
Présentation de l’ouvrage par l’éditeur : Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l’ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s’approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu’au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste. Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses soeurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l’orgueilleux qui l’a tuée.
Plus d’informations : http://www.babelio.com/livres/Bront-Les-Hauts-de-Hurle-Vent/7124
Le Cheval blanc
Elsa Triolet
Editions Gallimard, paru initialement en 1943
Présentation de l’ouvrage sur Wikipedia : Dans une France marquée par le fascisme et les prémisses de la seconde guerre mondiale, des êtres se rencontrent et croisent leurs destins sans parvenir à trouver le bonheur. Il y a Michel Vigaud, séducteur et dilettante qui trouve dans l’amour et dans l’engagement politique, la gravité qui manquait jusque-là à son existence ; il y a Bielenki, juif émigré, capitaliste cynique et désabusé qui n’hésite pas à blesser et à tromper Michel en acceptant d’épouser Élisabeth, ruinant ainsi l’amitié qui les unissait. Il y a Élisabeth enfin, successivement déçue par Michel et Bielenki, et qui se résignera finalement à épouser un « Suèdois sans visage ».
Même si le rêve et l’action sont voués à l’échec (Michel désespéré trouvera la mort pendant la drôle de guerre) et même si l’histoire confirme ici sa violence, l’amour demeure le seul idéal et la seule force vraiment authentique, capable de donner un sens à toutes les douloureuses contradictions qui déchirent ces destins individuels.
Plus d’informations : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Le-Cheval-blanc
Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information