Romans sur l’intelligence artificielle
Biblio et ludothèque de Watermael-Boitsfort
- Univers : Livre
- Genre : Science-Fiction
- Âge : Ados et Jeunes adultes
Vous aimez l’univers de la science-fiction et la question de l’intelligence artificielle vous passionne ? Voici une sélection de livres pour vous !
L’hiver des machines
Publication:
L’avis du bibliothécaire
Dans les années 2030, une intelligence artificielle nommée CIEL, bien plus efficace et performante que notre Internet actuel, prend le contrôle de l’entièreté des ressources jusqu’ici exploitées par l’Homme, telles que l’eau potable, l’électricité, mais également les machines conçues pour faciliter l’existence des hommes et des femmes à travers le monde. Dans ce climat de chaos et d’ultra-surveillance dicté par des programmes informatiques surpuissants, la famille Keller, dispersée à travers le contient européen, tente d’échapper à sa tragique condition : Tomi, le grand-père à la lucidité aiguisée, s’est exilé dans les Vosges ; les ex-conjoints Peter et Sarah se sont brouillés en raison de leurs différends idéologiques ; leurs deux enfants, Jenny et Thomas, poursuivent leurs études dans deux grandes capitales d’Europe – respectivement Berlin et Paris. C’est à travers les points de vue des différents protagonistes, tous dotés d’un caractère singulier et fort, que le lecteur découvrira cet univers dystopique où se mêlent préoccupations écologiques et tensions géopolitiques.
Premier volet d’une saga en 4 tomes, ce roman d’anticipation à destination des adolescents constitue une porte d’entrée idéale dans le genre de la SF et de la littérature post-apocalyptique.
Notice de l’ouvrage à retrouver sur Samarcande :
https://www.samarcande-bibliotheques.be/notice.php?q=nodoc:233111
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Les Robots
Le Cycle des robots, tome 1
Publication:
Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la Première Loi. Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.
L’avis du bibliothécaire
Isaac Asimov est l’un des auteurs de science-fiction les plus connus et les plus prolifiques du XXe siècle. Parmi les œuvres les plus emblématiques de sa production littéraire figure le « Cycle des robots », réunissant des romans et nouvelles prenant pour thème principal la place des androïdes et de l’intelligence artificielle dans la société. L’auteur y pose de nombreuses questions philosophiques et morales qui, encore aujourd’hui, frappent par leur pertinence et leur justesse : la machine est-elle vouée à remplacer l’Homme ? Robots et humains sont-ils égaux ? Se destinent-ils aux mêmes tâches ? Les aptitudes des machines sont-elles assimilables à la notion d' »intelligence » ? Une éthique de la robotique est-elle envisageable ? etc.
L’ouvrage ci-contre, publié en 1967, regroupe un ensemble de 9 nouvelles passionnantes, destinées à introduire le lecteur dans l’univers futuriste et visionnaire du romancier. Vous y ferez la rencontre du docteur Susan Calvin, robopsychologue de profession, et découvrirez également certains concepts-clé de l’œuvre asimovienne, tels que la création du cerveau positronique ou l’édiction des Trois lois de la robotique.
Notice de l’ouvrage à retrouver sur Samarcande :
https://www.samarcande-bibliotheques.be/notice.php?q=nodoc:4326368
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Une machine comme moi
Publication:
Londres, 1982. Dans un monde qui ressemble à s’y méprendre au nôtre, quelques détails dissonent : les Beatles sont toujours au complet, les Anglais ont perdu la guerre des Malouines et le chercheur Alan Turing est encore en vie. Grâce à lui, les prouesses technologiques sont inouïes et les avancées scientifiques en matière d’intelligence artificielle fulgurantes. C’est ainsi que Charlie fait l’acquisition d’un «Adam», un androïde doté de l’intelligence artificielle la plus perfectionnée qui soit. Adam ressemble beaucoup à un humain, sait faire la conversation, écrit des poèmes et proclame son amour pour Miranda, la compagne de Charlie. En dépit de la jalousie que cette déconcertante situation induit, le trio vit en bonne entente, insensible aux catastrophes économiques et sociales qui bouleversent l’Angleterre après l’assassinat du Premier ministre et la possibilité d’une sortie de l’Union européenne. Mais Adam et ses semblables ont été conçus pour respecter les règles et ne parviennent pas à accepter les imperfections du monde — notamment le mensonge. La situation va alors se compliquer au sein de cet inquiétant ménage à trois.
L’avis du bibliothécaire
Londres, 1982. Dans un monde quasi-identique au nôtre à quelques détails près – détails qui, comme le constatera le lecteur, ne sont pas sans importance – Charlie et Miranda programment ensemble leur Adam, un androïde extrêmement sophistiqué à la pointe de la technologie. Ce dernier, bien qu’appartenant initialement à la catégorie des « machines », développe peu à peu une sensibilité on ne peut plus humaine ; en témoigne son amour passionné pour sa propriétaire Miranda. S’instaure ainsi une déroutante rivalité entre l’homme et le robot, ce dernier semblant en tous points supérieur au premier…
Dans cette « uchronie érudite et déstabilisante » (Télérama), l’auteur pose de nombreuses interrogations incontournables de la littérature SF : quelle distribution des rôles entre les membres de l’espèce humaine et les IA ? Les robots peuvent-ils colmater les failles morales et physiques de l’Homme ? L’approche ultralogique des robots s’oppose-t-elle aux décisions parfois amorales des humains ?
En prenant pour cadre spatiotemporel de son récit une version alternative du XXe siècle, où l’imaginaire vient subtilement teinter la véracité historique, Ian McEwan réussit à nous confronter aux problématiques majeures de notre société contemporaine.
Notice de l’ouvrage à retrouver sur Samarcande :
https://www.samarcande-bibliotheques.be/notice.php?q=nodoc:9109
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Rêves de machines
Publication:
En 1663, la jeune Mary Bradford fuit l’Angleterre avec sa famille pour le Nouveau Monde. À bord de leur navire, elle fait la connaissance de l’époux à qui ses parents la destinent. En 1928, Alan Turing, l’un des pionniers de l’informatique, planche sur le fonctionnement du cerveau et de l’esprit humain. En 1968, Karl Dettman crée le logiciel de discussion MARY. Il trouve un succès immédiat auprès de son épouse qui lui consacre toutes ses nuits. Elle aimerait que Karl le dote d’une mémoire mais ce dernier s’y refuse, pressentant les risques d’une telle invention. En 2035, la petite Gaby est au plus mal. Comme bien d’autres enfants, elle s’est vu confisquer le robot avec lequel elle avait noué des liens privilégiés. Elle ne communique plus qu’avec MARY3, désormais pourvue de souvenirs et d’empathie. En 2040, Stephen R. Chinn purge sa peine pour avoir conçu des poupées dotées d’une conscience si performante qu’elles ont complètement anéanti les relations sociales entre les adolescents de toute une génération. À travers les siècles et les continents, ces cinq voix s’entremêlent et retracent la création de l’intelligence artificielle et ses dérives. Dans ce brillant roman, Louisa Hall nous propulse au cœur d’un futur dangereusement proche où les robots sont plus sensibles que leurs créateurs, posant une question essentielle : qu’est-ce qu’être humain
L’avis du bibliothécaire
Dans ce roman choral et transhistorique, Louisa Hall retrace la folle aventure de l’intelligence artificielle MARY, un logiciel de discussion créé en 1968 par Karl Dettman, perfectionné quelques décennies plus tard par Stephen R. Chinn. Ce dernier a été condamné pour avoir créé des « babybots », ces robots de compagnie à l’apparence très (ou trop) humaine peu à peu devenus nocifs pour la santé psychique et physique de ses utilisateurs.
En juxtaposant les voix de cinq narrateurs nés à des époques différentes de l’Histoire, l’auteure nous propose une réflexion à la fois philosophique et intime sur la fascination et l’attrait qu’exercent les robots sur l’espèce humaine – et ce, quelle que soit la période ou la région du monde dans laquelle les hommes se situent. Que cherchons-nous à combler lorsque nous nous en remettons à l’intelligence d’une machine ? Quelle place accorde-t-on à l’émotion et à la sensibilité ? La fragile frontière séparant l’Homme de l’IA n’est-elle vouée à disparaitre définitivement ? Autant de questionnements que la romancière soulève dans ce puzzle narratif original.
Notice de l’ouvrage à retrouver sur Samarcande :
https://www.samarcande-bibliotheques.be/notice.php?q=nodoc:5978610
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Les Machines fantômes
Publication:
Dans un monde où la société est devenue artificielle, les intelligences artificielles pourraient-elles faire société ? Quatre personnages – un trader, une chanteuse pop, un ancien tireur d’élite, une joueuse de jeu vidéo multijoueurs : chacun croit jouer pleinement sa carte sur l’échiquier de la société sans percevoir qu’il est piégé dans des fictions confortables dont il n’est pas le seul acteur. Plus un. Hans / Joachim dont ils croisent tous la route. Ce mystérieux jeune homme, tantôt séduisant, tantôt menaçant, est décidé à confier le destin de nos sociétés à des machines. Ce qui va contraindre nos personnages à coopérer, à se rencontrer pour empêcher l’irréversible. Et des IA…
L’avis du bibliothécaire
Paris, 2037. Quatre personnages aux professions et parcours divers décident de s’allier pour tenter de contrecarrer les projets de Joachim, un jeune homme asocial et manipulateur. Son objectif : remettre le destin de l’Homme entre les mains d’une intelligence artificielle surpuissante.
A la croisée du thriller et du roman d’espionnage, Les machines fantômes (2019) aborde un grand nombre de thématiques-phares de la littérature SF des XXe et XXIe siècles : surveillance de masse, détérioration de la sphère privée des individus, supériorité – supposée, redoutée ou attestée – de la machine sur l’Homme, sont au cœur de ce « techno-thriller » (Le Point) choral. Ce faisant, Olivier Paquet pose à ses lecteurs une question aussi déstabilisante qu’insoluble : l’intelligence des robots ne serait-elle pas, finalement, moins « artificielle » que l’existence humaine ?
Notice de l’ouvrage à retrouver sur Samarcande :
https://www.samarcande-bibliotheques.be/notice.php?q=nodoc:15476
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