Laissez-vous suprendre, lisez du belge !
Service de la lecture publique belge FWB
- Univers : Livre
- Genre : Voyage/Aventure
- Âge : 25 ans et +
Romans ou poésie, les auteurs belges ont eux aussi un univers et un style à partager. Quelques conseils des bibliothécaires belges du réseau Eurêkoi.
Débâcle
Publication:
À Bovenmeer, un petit village flamand, seuls trois bébés sont nés en 1988 : Laurens, Pim et Eva. Enfants, les “trois mousquetaires” sont inséparables, mais à l’adolescence leurs rapports, insidieusement, se fissurent. Un été de canicule, les deux garçons conçoivent un plan : faire se déshabiller devant eux, et plus si possible, les plus jolies filles du village. Pour cela, ils imaginent un stratagème : la candidate devra résoudre une énigme en posant des questions ; à chaque erreur, il lui faudra enlever un vêtement. Eva doit fournir l’énigme et servir d’arbitre si elle veut rester dans la bande. Elle accepte, sans savoir encore que cet “été meurtrier” la marquera à jamais. Treize ans plus tard, devenue adulte, Eva retourne pour la première fois dans son village natal. Cette fois, c’est elle qui a un plan…
L’avis du bibliothécaire
Un roman surprenant, dérangeant. Une magnifique écriture, une histoire captivante. Une écrivaine de talent. Un conseil de la bibliothèque de La Louvière.
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L’île longue
Publication:
Seule, une jeune femme prend l’avion pour Téhéran. Du dédale des rues aux marchés fourmillants, elle plonge dans la vie iranienne et se lie à Tala, qui vient de perdre sa mère dont elle ignore le passé. Quel secret cette femme gardait-elle enfoui? Leur quête les mène, avec la petite Bijan, jusqu’aux rivages de Qeshm, «l’île longue» au sable noir et d’argent. C’est là, entre mer et désert, que se révèle à elles le prix de la liberté.
L’avis du bibliothécaire
Écrivaine et libraire belge, Victoire de Changy nous entraîne au cœur de l’Iran dans une sorte de voyage initiatique. Elle y dépeint avec beaucoup de talent les sons, les odeurs, l’hospitalité des gens. Un petit bijou littéraire aux saveurs du voyage. Une découverte proposée par le réseau des bibliothèques de Watermael-Boitsfort.
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S’en aller
Publication:
L’avis du bibliothécaire
Carmen est une héroïne dont nos imaginaires collectifs ont cruellement besoin. Son courage, c’est se questionner sur les modèles imposés, « déconstruire ce corset », désobéir et chercher de nouveaux schémas de vie. Elle nous montre que le doute et l’échec sont inévitables dans cette quête mais nous permettent d’avancer vers notre propre liberté. Les débats sociétaux tapissent ce roman : les identités de genre, le rôle de la mère, la sonorité, la vie entre femmes, la classe sociale, la transmission et la question d’héritage. L’écriture de Sophie d’Aubreby invoque nos sens à travers les couleurs, les odeurs et les sensations. Les pages nous dévoilent des tableaux vivants : tantôt l’univers des pêcheurs de la Mer du Nord, tantôt les couleurs chaudes de Java. « S’en aller », ce sont 4 étapes de vie sur l’émancipation d’une femme au 20e siècle. Un conseil de la bibliothèque de Mouscron.
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Debout dans l’eau
Publication:
Âgée de 11 ans, la narratrice vit chez ses grands-parents, dans le Brabant flamand. Son récit prend place durant l’été de l’agonie de son grand-père, gravement malade. Peu à peu, la fillette s’aperçoit du lien fort qui l’unit à cet homme autoritaire et intimidant. Premier roman.
L’avis du bibliothécaire
« Debout, de l’eau jusqu’à la taille, je suis capable de rester immobile dans l’étang très longtemps. Mes pieds disparaissent peu à peu dans la vase. À travers le reflet de mon maillot rouge, j’aperçois mes jambes, tronquées aux chevilles. » Pour la jeune fille de 11 ans, laissée toute petite à ses grands-parents par sa mère, l’étang est un refuge, un lieu de rêveries et d’exploration. Plus tout à fait une enfant mais pas encore une adulte, elle explore le jardin, flanquée de ses 3 chiens pendant que dans une chambre à l’étage, son grand-père se meurt. Au fil des pages, ce sont les absences et les silences qui sont écrits. L’absence de sa mère, les silences du grand-père qu’elle veille chaque soir, de sa grand-mère… C’est beau, c’est contemplatif, comme une petite parenthèse mélancolique sur cet âge charnière. À lire l’été, bercé par les rayons du soleil. Un livre repéré par les bibliothécaires d’Uccle.
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Légère
Publication:
A 16 ans, Annabelle mène une vie tranquille avec sa mère et son jeune frère, à Blevin, petite commune belge sans histoires. Un jour cependant, l’adolescente est frappée par une révélation: il faut manger différemment, sans viande, sans gras, sans sucre. Et surtout, manger moins. Beaucoup moins. Se « purifier » de toute cette nourriture néfaste et superflue et ainsi, réparer le monde. Violette, démunie devant le délire de sa fille, se débat comme elle peut pour détourner Annabelle de son raisonnement fou.
L’avis du bibliothécaire
C’est l’histoire d’une jeune fille de 16 ans qui, un jour, a une révélation : pour bien vivre, il ne faut pas manger de viande, de gras, de sucre, juste ce qu’il faut pour vivre. Elle met sa vie en danger sans s’en rendre compte. Pour elle, elle a raison : c’est bon pour elle, malgré les avis de son entourage. Belle écriture, simple, parfois ironique, souvent poétique. Livre à ne pas mettre dans les mains de jeunes filles « fragiles » car il peut leur donner de mauvaises idées. Une suggestion de la bibliothèque de Mouscron.
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Sous dialyses
Publication:
https://www.samarcande-bibliotheques.be/notice.php?q=Sousdialyses&sort_define=&sort_order=&rows=&start=0
L’avis du bibliothécaire
Dans ce recueil, où tous les poèmes forment un tout cohérent, Charline Lambert nous entraine dans un combat intérieur, une résistance à un désir sur le point de tout submerger. L’autrice réussit à nous faire palper des sensations avec ses mots. Texte accessible à un public non habitué à la lecture de poésie. Une recommandation poétique de la bibliothèque de Malmedy.
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Une sœur
Publication:
Qu’est-il arrivé à la belle Agnès, la rebelle, l’amoureuse, pour que le jour de ses vingt ans, elle décide de rentrer au couvent ? Pour qu’elle en meure à moitié folle, bavant du chocolat ? Sa nièce enquête, fouille les non-dits et déterre les secrets de famille.
L’avis du bibliothécaire
La sœur, c’est Agnès. Cadette d’une famille de 5 enfants, sa mère meurt en la mettant au monde. Prédestinée en quelque sorte par l’origine de son prénom (Agnès vient de « agne » qui signifie “pure” en grec), Agnès entre mystérieusement dans les ordres à l’âge de 20 ans. Elle garde pourtant ses cheveux longs sous son voile et tous les soirs, en cachette, dévore du chocolat. Lorsqu’elle décède à son tour, seule et folle, sa nièce Claire est chargée de récupérer ses quelques maigres effets personnels et s’interroge sur les motivations de l’engagement de sa tante. Pourquoi était-elle entrée dans les ordres si ce n’était pas pour en embrasser toutes les obligations ? Quelles sont les raisons cachées derrière ce qui s’apparente à un sacrifice ? Claire convoque ses propres souvenirs ainsi que ceux des autres femmes de la famille et tente de découvrir ce qui se dissimule derrière les secrets de famille. Lire « Une sœur », c’est plonger dans un roman aux allures d’enquête, presque exclusivement féminin. Les chapitres sont brefs et s’ouvrent sur une citation. Les phrases sont concises, finement ciselées. Chaque mot est soigneusement choisi et révèle avec pudeur les raisons qui ont amené Agnès à prendre le voile. Tout se devine à demi-mot, graduellement, y compris le pire. Pascale Toussaint est également poétesse et on le ressent tout au long de la lecture tant l’écriture est belle ! Un livre qui traite subtilement de la féminité et de la religion, à lire ! Une recommandation proposée par les bibliothécaires d’Uccle.
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La Vraie Vie
Publication:
Le Démo est un lotissement comme les autres. Ou presque. Les pavillons s’alignent comme des pierres tombales. Chez eux, il y a quatre chambres. Celle du frère, la sienne, celle des parents. Et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. Un prédateur en puissance. La mère, est transparente, amibe craintive, soumise à ses humeurs. Avec son frère, Gilles, elle tente de déjouer ce quotidien saumâtre. Ils jouent dans les carcasses des voitures de la casse en attendant la petite musique qui annoncera l’arrivée du marchand de glace. Mais un jour, un violent accident vient faire bégayer le présent. Et rien ne sera plus jamais comme avant.
L’avis du bibliothécaire
La vraie vie devait normalement être merveilleuse, dans une banlieue agréable, belle et vivante. La vraie vie c’est cette vie dont on rêve, remplie d’amour et de joie. La vraie vie c’est ce monde idéalisé où tout est parfait mais ce n’est certainement d’être livré à soi-même quand on a 10 ans, avec un petit frère dont on doit s’occuper, un père alcoolique et une mère avec la capacité émotionnelle d’une petite cuillère. Le livre d’Adeline Dieudonné nous présente la vie d’une petite fille qui rêve à la magie de son enfance tout en assumant un rôle qui ne devrait pas être le sien. C’est aussi l’histoire de son petit frère qu’elle aime plus que tout, de ce père qu’elle ne comprend pas et de sa mère qu’elle n’arrive pas à atteindre mais c’est surtout l’histoire des secrets qu’on cache à tout le monde. Un conseil de la bibliothèque de Quiévrain.
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Une grande actrice
Publication:
À défaut d’exister, Jacqueline Boulanger peut jouer tous les rôles. Elle joue bien. Elle séduit tout le monde. Son mari. Ses enfants. Ses amis. Les hommes de son entourage. Le vide qui la ronge la pousse toujours plus loin dans sa quête d’une image flatteuse d’elle-même. Un jour, contre toute attente, Jacqueline tombe sous le pouvoir d’une autre femme, Josyane, une sorte d’ogre, un monstre hanté comme elle par le néant. Un livre violent, terrible et drôle.
L’avis du bibliothécaire
Stefan Liberski nous livre ici un roman intime où il raconte sa vie, douloureuse, cruelle. À travers ce livre, on découvre le personnage privé en contraste avec le personnage public. Un livre touchant suggéré par la bibliothèque de Bertrix.
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Guerre et Térébenthine
Publication:
Quand Stefan Hertmans entreprend la lecture des centaines de pages de notes laissées par son grand-père, il comprend que cette vie-là vaut la peine d’être racontée. Une enfance très pauvre à Gand, le rêve de devenir peintre, puis l’horreur de la Grande Guerre dans les tranchées de Flandre sont les étapes d’une existence emblématique de tout un siècle. Mais l’histoire de cet homme nommé Urbain Martien ne se réduit pas à ce traumatisme et, grâce à son talent de conteur, Hertmans nous fait ressentir à quel point la peinture mais également un amour trop tôt perdu auront marqué l’existence de son grand-père. Ce récit restitue avec une grande sensibilité un parcours marqué par la césure indélébile que représente la Première Guerre mondiale dans notre histoire collective et individuelle. Stefan Hertmans nous donne à lire une poignante saga familiale et un panorama puissant du siècle dernier.
L’avis du bibliothécaire
Stefan Hertmans s’est longtemps demandé ce qu’il devait faire des 3 cahiers couverts d’écriture laissé par son grand-père et, pour notre plus grand plaisir à tous, il a décidé d’en faire un roman. Cette histoire, celle de Urbain Martien (prononcé « Martijn »), est une histoire de guerre, de passion et d’amour… Bien qu’il existe une pléthore de témoignages sur cette période de l’histoire, Stefan Hertmans nous surprend par la justesse qu’il met à retranscrire les écrits de son grand-père. Avec cet ouvrage, on peut lire tout le respect et l’amour qu’il avait pour ce grand-père, éternel romantique et féru de peinture. On aime le témoignage émouvant et l’écriture de Stefan et d’Urbain et on peut comprendre et remonter aux origines de la division d’un pays qui aurait tant à gagner à rester souder. Un coup de cœur de la bibliothèque de Quiévrain.
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Le pisseux
Publication:
Belle-doche, salope ! Éric, gamin sensible et intelligent, invective en secret sa belle-mère qui ne rate pas une occasion de le maltraiter. Son père ne veut rien savoir, sa grande sœur Anne essaie de le protéger. Encore une qui va me faire chier ! Cinquante ans plus tard, Éric, misanthrope, ne supporte ni sa nouvelle voisine qui essaie de s’immiscer dans sa vie, ni sa sœur qui s’occupe de lui. Un même personnage, une alternance de deux époques, pour un drame psychologique caustique et poétique.
L’avis du bibliothécaire
Éric, la cinquantaine, est misanthrope, antipathique et bourru. Une description qui fait tout sauf rêver ! Il exerce son métier d’analyste financier de chez lui, ne manque de rien et met rarement un pied en dehors de son appartement. Tout juste se rend-il chez une prostituée de temps à autre. Sa vie de reclus est réglée comme du papier à musique et est ponctuée des visites hebdomadaires de sa dévouée sœur Anne qu’il malmène continuellement. Il n’en a rien à foutre des autres, il est d’un égoïsme monstre. Le récit alterne entre le quotidien de cet homme grincheux bousculé par l’arrivée de sa jeune voisine Prune et les retours émouvants dans son enfance de petit pisseux maltraité par sa belle-mère, la belle-doche, la salope… À chaque époque, une atmosphère différente. Éric est aussi touchant enfant qu’horripilant lorsqu’il est adulte. Quelques mots crus, une écriture franche pour un troisième roman plein de surprises saupoudré d’une touche de cynisme typiquement belge. Au passage, l’autrice en profite pour proposer une réflexion intéressante sur les traumatismes de l’enfance qui façonnent les adultes que nous devenons. Si les romans durs ne vous effraient pas, foncez ! À découvrir absolument ! Un incontournable selon l’équipe des bibliothèques d’Uccle.
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Ariane
Publication:
» Quand j’ai eu douze ans, mes parents m’ont inscrite dans une école de riches. J’y suis restée deux années. C’est là que j’ai rencontré Ariane. Il ne me reste rien d’elle, ou presque. Trois lettres froissées, aucune image. Aucun résultat ne s’affiche lorsqu’on tape son nom sur Google. Ariane a vécu vingt ans et elle n’apparaît nulle part. Quand j’ai voulu en parler, l’autre jour, rien ne m’est venu. J’avais souhaité sa mort et je l’avais accueillie avec soulagement. Elle ne m’avait pas bouleversée, pas torturée, elle ne revient pas me hanter. C’est fini. C’est tout. » Elles sont collégiennes et s’aiment d’amour dur. L’une vient d’un milieu modeste et collectionne les complexes. L’autre est d’une beauté vénéneuse et mène une existence légère entre sa piscine et son terrain de tennis. L’autre, c’est Ariane, jeune fille incandescente avec qui la narratrice noue une relation furieuse, exclusive, nourrie par les sévices qu’elles infligent aux autres. Mais leur histoire est toxique et porte en elle un poison à effet lent, mais sûr.
L’avis du bibliothécaire
« Ariane », c’est 208 pages d’une tornade d’émotions. L’amitié exclusive de deux jeunes filles que tout oppose, leur façon incisive de voir le monde. Elles ne sont tendres ni avec elles-mêmes, ni avec leur familles, ni avec le monde qui les entoure et pourtant, malgré cette relation toxique qui les lie, leur amitié nous étonne par la force des sentiments qui les unit. De l’amour à la haine il n’y a qu’un pas que franchiront ces jeunes filles pas destinées à se côtoyer. Une recommandation de la bibliothèque de Quiévrain.
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Cendres
Publication:
Robert, le père d’Hélène, a demandé avant de mourir que ses cendres soient dispersées dans les eaux d’Ischia, une île de la baie de Naples, et que l’accompagnent dans ce dernier voyage Violette et Lila, les nièces dont il s’est occupé après la mort de leur père dans l’incendie de l’Innovation. Personne ne comprend cette dernière volonté, aucun lien ne reliant le défunt à ce lieu où il n’a jamais mis les pieds. Les trois femmes, dissemblables, unies par leur proximité dans l’enfance autant que par des conflits non exprimés, s’embarquent donc ensemble. Mais rien ne se passera comme prévu et elles iront de surprise en surprise…
L’avis du bibliothécaire
Anne Duvivier est une romancière boitsfortoise. À un rythme régulier, environ tous les deux ans, elle publie un nouveau roman. Cendres est son quatrième roman. Il évoque le deuil, les secrets de famille et nous transporte à Ischia au cœur d’un secret de famille. Un conseil de la bibliothèque de Watermael.
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Archie
Publication:
Archie, seize ans, est placé en institution. Sa mère est incapable de s’occuper de lui. Au lieu de consentir à ce quotidien qui l’enferme, Archie lutte. Un jour, un rêve se dessine. Tout quitter pour rejoindre à pied une école où les enfants sont libres d’apprendre ce qui les intéresse vraiment. Archie entame ce périple sur le sentier des douaniers en Bretagne. À force de silence, son histoire se superpose au ciel, à la mer, à la falaise qui fond dans les flots. Le film de son enfance se déroule, brut et lourd de secrets. Mais aucune vie n’est perdue d’avance. Archie découvre le journal de Madeleine – l’infirmière qui l’a accueilli le jour de sa naissance –, et en chemin, ce jeune poète va se révéler…
L’avis du bibliothécaire
Trois vies. Une mère toxicomane incapable d’élever son fils. Archie, le fils, en colère, en quête d’amour maternel. Madeleine, l’infirmière qui tente de se reconstruire. C’est beau, c’est triste, émouvant. Que de mots non-dits. Quelle poésie. À lire avec empathie. Un roman touchant sélectionné par la bibliothèque de Mouscron.
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