La nouvelle BD espagnole au festival 2024 d’Angoulême
Bibliothèque publique d'information (Paris)
- Univers : BD
- Âge : 25 ans et +
Scène dynamique et fertile, la bande dessinée espagnole a connu un renouveau avec l’avènement du roman graphique. Marquée par une culture artistique aux influences multiples, cette nouvelle génération aborde des sujets contemporains et engagés. Eurêkoi vous fait découvrir 5 de ces auteurs talentueux, sélectionnés la 51ème édition du Festival International de la BD d’Angoulême.
L’avis du bibliothécaire
On rit des gags de ces deux enfants. On sert les dents tant la précarité de leur quotidien transpire sous l’humour. Et on s’émeut enfin de ce que l’imagination des enfants soit à ce point capable de transcender la médiocrité des grands. Un récit tour à tour truculent, déjanté et tendre à souhait !
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L’avis du bibliothécaire
Dès le titre, le ton est donné : “Pain” comme “souffrance”, “tristesse”, “douleur”… Avec un dessin en noir et blanc, un trait tout en tirets et en pointillés, Lola Lorente nous entraine avec son héroïne dans la mélancolie et le mal-être. Intimement liée aux pensées de Mary Pain, la narration laisse une impression de rêverie, d’errance et de lourdeur. Pathétique et poétique, Mary pain est le portrait, émouvant et attachant, d’une jeune femme qui fait douloureusement la paix avec les fantômes de son passé.
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L’avis du bibliothécaire
Deuxième tome d’un huis-clos entre science-fiction et thriller, l’histoire est complexe mais très bien menée. Les secrets révélés au fur et à mesure de l’histoire épaississent encore le mystère. Le lecteur devra s’armer de patience avant de commencer à en démêler le fil. James Tynion IV nous ménage un suspens qui nous fait (presque) regretter de l’avoir lu avant que le prochain cycle ne soit sorti !
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L’avis du bibliothécaire
Dans “roman graphique”, il y a “graphique” et c’est ce qui marque le plus dans cette œuvre. La mise en page est originale et audacieuse. Le trait stylisé de Sergio Garcia Sanchez est mis en valeur par les choix de couleur de Lola Mora : corps longilignes à la Giacometti, visages exagérément animés… La couleur noire, omniprésente, tour à tour allège ou renforce la brutalité des illustrations, du trait, du récit.
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L’avis du bibliothécaire
L’autrice nous offre dans cette bande-dessinée un aventureux mélange de techniques graphiques. On passe d’un dessin au feutre, presque naïf, à d’incroyables broderies qu’elle a réalisées elle-même , rendant ainsi hommage à sa mère couturière. La page suivante s’ouvre soudain sur une copie de rapport médical ou d’une ordonnance. Un choix qui met le réel à distance à la manière des enfants mais n’ôte rien à la puissance poétique de l’histoire.
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