Des romans sur le thème de la bipolarité
Médiathèque Latour-Maubourg - Valence
- Univers : Livre
- Genre : Biopic / Biographie
- Âge : 25 ans et +
Ces cinq ouvrages prennent tous la forme d’un livre-hommage, adressé à un proche disparu, atteint de troubles psychiques bipolaires. De véritables déclarations d’amour où se mêlent souvenirs, construction de soi et quête de sens.
L’avis du bibliothécaire
Maniaco-dépressive, « un mot qui ne veut rien dire » pour la petite Violaine Huisman, le jour où tombe le diagnostic psychiatrique de sa mère. Un mot qui ne suffit pas à exprimer tout ce que cette femme, malade et pourtant reine, représente à ses yeux. Ce récit autobiographique est une double déclaration d’amour : celle qu’une petite fille adresse à sa mère, d’abord ; mais aussi, semble-t-il, celle qu’une écrivaine dédie à sa muse. L’auteure a reçu pour ce premier roman le prix Françoise Sagan 2018.
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L’avis du bibliothécaire
A l’instar de l’ouvrage précédent, Dites-lui que je l’aime est un livre-hommage que Clémentine Autain dédie à sa mère, décédée à 33 ans d’une crise. L’auteure, à l’époque, n’en avait que 12, et refusait déjà d’accepter le diagnostic établi. Souffrait-elle d’un trouble psychique l’ayant conduite au suicide ? Avait-elle trop bu ? Était-ce volontaire ou accidentel ? L’auteure, après avoir enfoui son souvenir pendant 30 ans, dresse le portrait d’une Dominique Ruffin méconnue du grand public, loin des plateaux de tournage et des projecteurs ; le portrait d’une mère défaillante car souffrante, à travers le regard d’une enfant en colère mais prête à la réconciliation.
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Lauréat du Prix Renaudot de l’essai en 2018, ce récit autobiographique se présente également sous forme d’un hommage : celui-ci est adressé par Olivia de Lamberterie à son frère Alexandre, dysthymique, décédé le 14 octobre 2015 en se jetant d’un pont à Montréal. Cette « vibrante ode à la vie » (Télérama) revient sur les années de bonheur partagées avec ce petit frère aussi aimé que aimant.
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Ce n’est ni à sa mère ni à son frère, mais à un de ses meilleurs amis, que Catherine Cusset dédie cet ouvrage. Thomas, 39 ans, homme charismatique et exubérant féru de littérature, met fin à ses jours aux Etats-Unis, un an après avoir été diagnostiqué bipolaire. Récit d’une disparition puis chronique d’une vie, L’Autre qu’on adorait est une « une oraison bouleversante » et intime (Nathalie Crom, Télérama).
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Un livre-hommage à un père disparu dont on ne garde aucun souvenir : ainsi pourrions-nous présenter sommairement Saturne, lauréat du Prix du Roman News et le Prix Rive Gauche en 2020. Fortement fragilisée par une dépression nerveuse ayant failli lui coûter la vie, Sarah Chiche se lance dans la rédaction de ce récit autobiographique, centré autour de la figure paternel. Toutefois, à travers l’histoire d’un père, c’est tout une saga familiale qui s’élabore au fil des pages.
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