Accueil » Langues et littérature » Bonjour, Je cherche une poésie de Marina Tsvetaieva qui commence par « Vot opiat okno », = « voici de nouveau la fenêtre ». J’aimerais en avoir le texte en russe et en français , si c’est possible. Merci !

Bonjour, Je cherche une poésie de Marina Tsvetaieva qui commence par « Vot opiat okno », = « voici de nouveau la fenêtre ». J’aimerais en avoir le texte en russe et en français , si c’est possible. Merci !

    Étiquettes:
    Étiquettes :

    image_pdfimage_print

    Réponse apportée le 06/18/2007  par PARIS Bpi – Actualité, Art moderne, Art contemporain, Presse

    Bonjour,

    Je vous recopie la traduction française de ce poème extraite de :
    Auteur : Tsvetaeva, Marina I.
    Titre : Tentative de jalousie et autres poèmes /
    Éditeur : Paris : La découverte, 1986
    Description : 240 p. ; 20 cm
    Collection : Voix

    page 87

    « A nouveau la fenêtre
    où l’on veille à nouveau.
    On boit du vin peut-être,
    Peut-être on ne dit mot.
    Ou deux mains sans raison
    restent inséparables.
    Ami, chaque maison
    A fenêtre semblable.

    Rupture ou pacte–cri:
    Fenêtre dans la nuit!
    Peut-être cent bougies,
    Peut-être trois bougies…
    Il n’existe, ni pour
    Mon esprit de calme.
    Ma maison à son tour
    Connaît chose semblable.

    Prie, l’ami, prie donc pour la maison sans sommeil,
    La fenêtre veilleuse!

    23 décembre 1916

    Et voici le poème russe qu’un de nos stagiaires russophone a trouvé sur le site suivant:

    http://www.lib.ru/POEZIQ/CWETAEWA/poetry.txt

    Il s’agit du poème portant le numéro 10 sauf erreur (le curseur à un tiers de l’ascenseur)

    У тонкой проволоки над волной овсов
    Сегодня голос — как тысяча голосов!

    И бубенцы проезжие — свят, свят, свят —
    Не тем же ль голосом. Господи, говорят.

    Стою и слушаю и растираю колос,
    И темным куполом меня замыкает-голос.

    ================

    Не этих ивовых плавающих ветвей
    Касаюсь истово,-а руки твоей.

    Для всех, в томленьи славящих твой подъезд,
    Земная женщина, мне же — небесный крест!

    Тебе одной ночами кладу поклоны,
    И всe твоими очами глядят иконы!

    1 июля 1916

    Cordialement

    Eurêkoi
    Réponses à distance
    Bibliothèque publique d’information


    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *