Bibliothèque publique d’information – notre réponse actualisée le 13/08/2025.

« Les filles font partie depuis toujours de l’histoire de l’Art Urbain. Comme les garçons, elles ont graffé sans autorisation – et passé des nuits au poste –, elles participent aux festivals dans le monde entier, elles exposent en galeries… Et pourtant. « À l’image du secteur des arts plastiques tous mouvements confondus, le Street Art n’échappe pas à la règle d’une sous-représentation manifeste des femmes.»
Street-art : où sont les femmes ? par Benoit, urbanarts.fr, le 22/04/2020.
Focus sur une sélection d’artistes féminines inspirantes, au cœur de ce mouvement artistique subversif, qu’est l’art urbain ou street art.
Sélection d’artistes représentatives du mouvement
Miss-Tic
Le street-art et graffiti au féminin ! par Diana, capsuledartiste.com, 08/03/2020.
Miss Tic : Poète, plasticienne et figure incontournable du street art, Miss.Tic développe un univers pictural et poétique qu’elle imprime au pochoir sur les murs de Paris depuis 1985. Avec des dessins de femmes caractéristiques et des phrases incisives, ses créations expriment la liberté. Tout son art repose sur un subtil mélange de légèreté et de gravité, d’insouciance et de provocation.
Flashback : 30 ans de création par Miss-Tic, Critères Éditions, 2016.
Résumé :
À travers 200 reproductions de ses travaux, Miss-Tic, figure emblématique de l’art urbain parisien, revient sur son parcours, ses rencontres et son œuvre. Ayant marqué de son empreinte les murs de Paris depuis ses débuts en 1985, l’artiste évoque notamment ses inspirations, ses années d’apprentissage, ses compagnons de route, l’esprit de sa création, ses aspirations.
Regarde moi par Miss-Tic, Editions éd. Alternatives, 2003.
Résumé :
Réunit 70 pochoirs réalisés entre 1986 et aujourd’hui. Ils affichent, sans fausse pudeurs, des femmes marquées par leurs fureurs amoureuses, leurs désirs subversifs, leurs tendresses passagères, des fictions désirantes qui transgressent les règles élémentaires du langage et des lieux communs.
Retrouvez le Site Officiel de Miss-Tic
Mo Armen
Mo Armen, streetart-reunion-island.com.
Extrait :
Dès 1997, à l’heure où le graffiti est encore assez mal perçu socialement, c’est pour Mo comme pour beaucoup d’autres une véritable voie de résilience, une tribune contestataire.
Des premiers tags au cirage aux premiers persos à la bombe, y cheminer c’est lutter, particulièrement en tant que femme.
Diplômée des Beaux-Arts en 2006, Mo Armen prend les routes et multiplie les ateliers d’initiation graff auprès de femmes victimes de violences (…)
Mo Armen, le street art au féminin par Kult-media, youtube.com, 06/07/2021.
Présentation :
La figure féminine est au cœur de ses créations : puissantes, angéliques voire androgynes.
Alice Pasquini
Alice Pasquini : Artiste graffeuse, d’origine italienne.
ALICE, mursmurs.com.
Extrait :
En 2006, elle crée sa première œuvre de street art en Italie, puis développe son talent au fil des ans. En 2010, son style prend un tournant particulier, plus affirmé. Inspirée par l’artiste Français C215, AliCè crée des personnages, enfants ou femmes, aux lignes soulignées de dizaines de coups de crayons et de pinceaux. Son objet principal est de célébrer la féminité, en particulier des femmes fortes et indépendantes.
Vinie Graffiti
Vinie, le street art dans toute sa féminité, blog.stripart.com, 08/07/2014.
Extrait :
Vinie Graffiti est née à Toulouse en 1984. C’est une petite fille douée pour la peinture et le dessin qui organise sa première exposition à l’âge de 10 ans. Adolescente, elle s’initie au graffiti au lycée. Comme de nombreux « street artists », Vinie se fait la main avec le lettrage avant de pouvoir créer des décors et de développer des personnages à son image. (…)
Stoul
Stoul, artiste urbaine contemporaine, stoul.com.
Extrait :
« Stoul est une artiste du mouvement de l’Art Urbain Contemporain. Peintre, muraliste, plasticienne, designer, elle exerce dans les domaines des arts visuels avec un style géométrique multicolore entre abstraction et figuration. »
L’artiste STOUL nous parle urban art, inspirations, projets fous, artforme.fr, 14/06/2018.
Extrait :
(…) mon univers est perpétuellement en évolution, je me considère comme une chercheuse en quête d’un idéal. Depuis 2015 je tends vers l’abstraction via la géométrie, les lignes droites, qui me vient du dessin technique, de l’origami et de l’histoire de l’architecture en béton actuelle.
YZ : blaze de l’artiste Yseult Digan
Site officiel de YZ, yzart.fr.
Extrait :
Le noir me permet d’aller à l’essentiel, confie YZ – prononcé « eyes ». L’essentiel, pour l’artiste franco-britannique, ce sont ces portraits expressifs, au regard frontal, brossés à l’encre de Chine, et le contexte historique et politique auquel ils se rattachent. Descendants d’esclaves antillais, femmes-soldats d’un ancien royaume africain, figures féminines appartenant à des groupes ethniques des quatre coins du monde, revêtues de leurs plus belles parures… Ils – ou plutôt, la plupart du temps, elles – sont représentés souvent à grande échelle, sur de larges panneaux de bois, de grandes feuilles de tôle, ou bien sur les murs de la ville, le port noble et les traits régaliens. Pour l’artiste, il ne s’agit pas seulement de redonner droit de cité à ces figures occultées ou brutalisées par l’Histoire, mais de changer le regard que nous portons sur elles, ce qui vaut à YZ une réputation d’artiste engagée, que par ailleurs elle revendique.
Yz, une des femmes les plus actives de la scène Street art en France, blog.stripart.com, le 31/01/2014.
Extrait :
Son projet baptisée Back to the roots (2009) est l’un des plus personnel.
C’est un projet d’art urbain sur l’histoire et la culture guadeloupéenne. Ce projet se réfère à ses racines et invite à un retour aux origines. Yz s’installe quelques temps dans la région de Sainte-Rose (Guadeloupe) dans la maison où vivait son grand-père. Elle s’intéresse aux valeurs guadeloupéennes : culture, tradition, histoire, blessures (comme l’esclavage).
Sélection de documents sur le street art au féminin
PHOTOS. 10 femmes dont le street art pourrait faire de la concurrence à Banksy par Maxime Bourdeau, huffingtonpost.fr, 06/09/2014.
Extrait :
Le mois dernier, le Guardian s’est penché sur Bambi, une femme street artist qu’ils ont surnommée « la version féminine de Banksy ». Cependant, après avoir regardé à son portfolio, comprenant essentiellement de représentations de célébrités comme Kim Kardashian, Amy Winehouse et Cara Delevingne, il faut l’avouer, nous mêmes pouvons faire mieux. Juste parce que Bambi s’apparente en quelque sorte à Banksy, ne veut pas dire qu’elle est l’automatique héritière au trône du street art.
Le street art au féminin par Xavier A Tapies, Éditions Graffito, 2018.
Résumé :
Présentation du travail de cinquante artistes féminines du monde entier spécialisées dans le street art, notamment Olga Alexopoulou, Anopsy, Bambi, Boxhead ou encore Zabou.
Utopies féministes et expérimentations urbaines par Sylvette Denèfle, Éditions Presse Universitaires de Rennes, 2008.
Résumé :
Ce projet veut confronter les conceptions théoriques et les idées sur la place des femmes dans la société à leur réalisation dans l’espace urbain, et questionne le passage de l’utopie à la concrétisation des aspirations féministes. Avec des exemples d’expérimentations récentes au niveau international, d’utopies passées, de pratiques de l’Antiquité, démontrant la résistance urbaine au féminisme.
Pour aller plus loin…
Figures de graffeuses par Élise Clerc, éd. Gallimard Alternatives, 2020.
Résumé :
Présentation du travail de cinquante graffeuses françaises qui décrivent leurs pratiques, leurs méthodes, leurs sources d’inspiration ou la place qu’occupe cette discipline dans leur vie quotidienne.
Eurêkoi– Bibliothèque publique d’information