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Musique : Auriez- vous des ressources sur le pansori (art vocal coréen) ?

Bibliothèque publique d’information, notre réponse du 26/03/2020

© Soriirang / Wikimedia Commons. CC BY-SA 3.0

Commençons tout simplement par vous proposer l’article Wikipédia  sur le sujet. Le pansori (en hangeul coréen : 판소리) est l’art coréen du récit chanté,
accompagné au janggu (장구, sorte de tambour) à double face.


Voici quelques documents dont des ouvrages :

Le pansori un art lyrique coréen
Lee, Mi-Jeong. Centre de recherches sur la Corée, Paris VIII : ; Maisonneuve & Larose, 2002.
Le pansori est un spectacle donné par un chanteur ou une chanteuse, accompagnés d’un joueur de tambour, qui relatent des légendes ou des histoires exemplaires inscrites dans la mémoire coréenne en interprétant tous les personnages à eux-seuls, faisant alterner des passages chantés et récités. Cet album privilégie l’aspect humain de cet art qui allie chant, poésie, danse et théâtre

Grâce à la fiche data BnF, retrouvez toutes les ressources (tous les supports) proposées par la Bibliothèque nationale de France sur le pansori.


Pour en savoir plus sur cet art, je conseille le film « La Chanteuse de P’ansori » de Im Kwon-taek pour une plongée au cœur de la tradition musicale coréenne. 

Vidéo (09:01) Le Pansori, chant traditionnel coréen 2015-05-12 :
Description : Le p’ansori, genre apparu au 17è siècle dans le sud de la Corée, repose généralement sur la performance d’un chanteur ou d’une chanteuse, et d’un batteur. Il s’agit au départ de compter une histoire sur de nombreuses heures, exercice pénible physiquement et émotionnellement intense. Le p’ansori a beaucoup évolué, mais a perdu de son attrait auprès des coréens, puisque malgré des tentatives de remise au goût du jour, le public reste réduit. A la suite d’un concert au Centre Culturel Coréen de Paris le 3 mars 2015, j’ai eu l’opportunité de filmer un entretien avec Cho Joo-seon, chanteuse de p’ansori et professeur de musique traditionnelle à l’université d’Hanyang à Séoul. Cho Joo-seon nous décrit cet art, son intérêt pour celui-ci mais aussi son parcours. 


Ressources académiques :

« La nature générale du pansori. (extraits) »,de Dong-il Cho,  Po&sie, 2012/1 (N° 139-140), p. 293-301. DOI : 10.3917/poesi.139.0293. Consultable sur la plateforme Cairn. 

« Deux artistes coréennes. Contribution à l’histoire des arts de la scène en Corée », de Ilwoo Park,  Cahiers d’ethnomusicologie [En ligne], 18 | 2005, mis en ligne le 23 mars 2012, Consultable sur la plateforme en accès libre Openedition. 

RÉSUMÉ :Le présent article explore les changements affectant le rôle et le statut des interprètes professionnelles des arts traditionnels de la scène en Corée, notamment dans la transmission de leur répertoire. Il s’intéresse en particulier aux histoires de vie de Kim Suak (née en 1926) et de Shim Hwayeong (née en 1913), dont il retrace le parcours artistique. La trajectoire et le répertoire de Kim et de Shim – désormais « porteuses de culture » – sont étroitement liés aux principales transformations sociales et historiques ayant marqué la Corée tout au long du XXe siècle. Le cas de Kim illustre la manière dont une artiste transmet et élargit un répertoire et un style d’interprétation donnés en vue de les adapter à la scène. Le cas de Shin montre que certaines artistes ont subi des contraintes et des préjugés d’ordre social, mettant ainsi en évidence la manière dont l’attitude de la société risque de faire obstacle à une carrière professionnelle.

« Résilience du pansori » de Yumi Han, L’ethnographie, 1 | 2019, mis en ligne le 02 septembre 2019, consulté le 03 juillet 2020. 

Les chants épiques Pansori sont Inscrit en 2008 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.


Voici une bibliographie proposée par le musée des confluences à Lyon sur ce sujet : (il est possible que certains liens soient inopérants, 29/09/2015.) :

Thèse uniquement accessible en bibliothèque :
Étude historique et musicologique du pansori
par Kyong-soon Kim-Hong. Thèse de doctorat en Musicologie. Sous la direction de Édith Weber. Soutenue en 1987 à Paris 4.

Résumé : Nos recherches portent sur le pansori et plus précisément sur un genre musical populaire, qui a un statut assez particulier dans l’histoire de la musique coréenne. C’est une forme d’art vocal qui raconte une longue histoire dramatique. Le pansori comme genre musical a surgi au XVIIIème siècle, l’époque où la Corée traditionnelle commença à être troublée par les invasions étrangères. Le pansori représente la volonté tenace du peuple coréen de sauvegarder son identité en dépit des puissances étrangères et des dominations de la classe gouvernante. Nos premiers chapitres sont consacrés aux diverses influences que le pansori a subies entant que musique et histoire. Il ressort de notre analyse que le pansori constitue une synthèse assez grandiose des divers genres musicaux, lesquels étaient pratiques d’ordinaire par les diverses couches sociales du peuple coréen à cette époque. Sur le plan purement musical, la musique du pansori s’est constituée à partir de systèmes structurels solides et très élaborés. Cette constatation va à l’encontre des analyses de la plupart des musicologues coréen, les derniers en effet, ont situé la musique du pansori dans un cadre par trop catégorique et limité. En revanche, des intuitions solides et des recherches systématiques conduites par Constantin Brailoiu, Jacques Chailly, et Tran van Khe ont fourni pour nous, la source de constantes suggestions. Notre étude s’articule sur la musique du pansori en trois volets, des modes mélodiques, des formules rythmiques et de la voix. Une analyse synthétique qui a fait suite dénombre les caractéristiques de la musique du pansori.


La médiathèque de la Philharmonie de Paris possèdent quelques ressources sur le pansori, notamment des CD.
Consulter le catalogue en ligne
Pansori
Chul-ho Kim. The National Center for Korean Traditional Performing Arts. Seoul, 2008.
Collection : Korean musicology series
1 livre +1 DVD


La bibliothèque musicale de la Ville de Paris également, notamment des 33T. 
Consulter le catalogue en ligne


Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information
www.bpi.fr