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Humains : Je souhaiterais des témoignages constructifs et positifs sur la transidentité

Bibliothèque de Marseille – notre réponse du 02/06/2018, actualisée le 17/05/2022. 

Activiste transgenre à une manifestation pour les droits des transsexualisme à Paris en France,  (photo)

« La transidentité est une notion de plus en plus fréquemment évoquée dans nos sociétés. Grâce à la libération de la parole, au débat public et à l’exposition médiatique, certaines personnes ont engagé un premier pas vers le changement de genre. Davantage en accord avec eux-mêmes et leur corps, les transgenres s’épanouissent ; mais ils sont hélas encore victimes de discriminations et d’agression. » (Source : made in Perpignan)
Prendre connaissance des témoignages des personnes qui vivent cela est enrichissant si on s’informer, si on se pose des questions ou bien si on est dans la même situation.

Voici donc les retours des concernés.


Témoignages sur la transidentité

Livres

Manifeste d’une femme trans et autres textes
Julie Serano, Éd. Cambourakis, 2020.
Résumé :
« Ce manifeste en appelle à la fin de tout ce qui partout déshumanise les femmes trans, les tourne en ridicule et les désigne comme des boucs émissaires. »

Comment je suis devenue Bo
Bo Van Spilbeeck, Éd. Les Arènes, 2019.
Résumé :
« De l’extérieur, personne ne pouvait deviner. Pourtant, depuis son enfance, Baudouin se sent fille dans une peau de garçon. Il pense que « cela va passer ». Il se marie, il a deux enfants et devient l’un des reporters les plus célèbres de son pays. À 58 ans, après des années d’interrogations et de luttes, il décide de devenir une femme, Bo. Son coming out fait la une des quotidiens dans le monde entier. »

Mama black widow
Iceberg Slim. Éditeur : Points, 2017
Résumé :
« Otis Wilson hésite entre la femme qui le désire et la femme qu’il désire être. Il lutte contre son homosexualité et sa féminité, contre ces pulsions qui le poussent à se travestir et qui lui valent d’être rejeté, méprisé, violé. Il se remémore aussi le destin tragique de sa famille, qui quitta les plantations du Sud pour chercher fortune au Nord mais n’y trouva que la violence et la misère du ghetto. »

Danish girl
David Ebershoff. Éd. Orion, 2015
Résumé :
« À Copenhague en 1925 Einar Wegener et Greta Wauld, son épouse, forment un couple original. Lui est petit, discret, peintre délicat et reconnu. Elle, peintre également mais de moindre talent, est une grande Américaine, blonde fortunée que l’on remarque. Tous deux mènent une vie confortable jusqu’au jour où Greta, en manque de son modèle féminin, demande à Einar de bien vouloir enfiler une paire de bas et d’escarpins pour qu’elle finisse son tableau.
De cette demande faussement innocente naîtra le double d’Einar, Lili, qui petit à petit prendra le dessus sur celui qui l’a engendrée. David Ebershoff retrace ici l’histoire vraie d’un homme en qui s’éveilla une femme et fut considéré comme le premier transsexuel
. »


Bandes-dessinées

Transitions : journal d’Anne Marbot
Elodie Durand, Éd. Delcourt, 2021.
Résumé :
« Quand Anne apprend que sa fille est un garçon, c’est tout un univers de normes qui bascule pour elle. Anne bataille… s’ouvre : Il y aurait donc une liberté d’être et une variété de genres possibles dans notre société.
« Vous savez, les genres féminin et masculin sont les deux extrêmes d’un état. Chacun est libre de mettre le curseur où il veut, où il peut. »
Les mots de la psychologue du planning familial bousculent Anne. Elle n’a rien vu venir. Sa fille est un garçon… Anne bataille, se déconstruit, apprend, s’ajuste à son enfant, pour se fabriquer un autre regard, un nouveau paradigme.
»

Reconnaitrans : témoignages
Laurier the fox, Éd. Lapin éditions, 2021.
Résumé :
« Reconnaitrans, contraction de « reconnaissance » et de « transidentité », est un projet de bande dessinée né sur internet. Il pour but de mettre en lumière la vie des personnes transgenres et/ou non binaires en recueillant et mettant en image des témoignages de transphobie, enbyphobie et cissexisme ordinaires.
100 récits, plus ou moins courts, sur le quotidien, les petites victoires mais surtout les discriminations et difficultés rencontrées constamment par des personnes qui souhaitent vivre normalement, exister, se faire simplement reconnaître.
»

Appelez-moi Nathan
Catherine Castro, Éd. Payot Graphic, 2018.
Résumé :
« Nathan est né Lila, dans un corps de fille. Un corps qui ne lui a jamais convenu, il décide alors de corriger cette « erreur génétique » avec le soutien indéfectible de sa famille, ses amis, ses profs et, à seize ans, des injections de testostérone de 0,8 mg par mois. Quitte à devenir quelqu’un, autant que ce soit vous-même. »


Témoignages sur des sites en ligne 

« Qu’importe les embûches » : Zack, ado trans, raconte son parcours de Léa Lucas sur TF1 Info, 26/01/2021.
Extrait :
« « Je l’ai pris dans mes bras, on s’est serré. J’ai dit : ‘On va avancer’« , raconte-t-elle sur TF1. « Quand on décide de faire un enfant, on fait un enfant, on ne fait pas une fille ou un garçon ». Celle-ci pensait que son fils lui annoncerait un jour son attirance pour les filles. Mais ce n’était pas d’orientation sexuelle qu’il désirait lui parler, mais bien de quête d’identité.  »

« Je n’imaginais pas d’avenir avec ce corps féminin » : dans un doc, ils racontent leur combat pour changer de genre de Stéphanie Brien dans Madame Figaro, 11/05/2021.
Extrait :
« C’est à l’approche de la quarantaine que Nathéo a choisi d’opérer sa transition. « Je n’imaginais pas d’avenir avec ce corps féminin », constate-t-il, après des années de mal-être auto-destructeur. Décidé à changer de sexe pour « se sauver » lui-même, « quitte à tout perdre », y compris Magali, sa  »

Témoignage « Vivre sa transidentité » – Sans contrefaçon, je suis un Garçon de Stéphane Ferrer Yulianti sur Made in Perpignan, 04/08/2020.
Extrait :
« J’aurai  préféré naître en tant que garçon. Mais par peur, par crainte d’être renié par ma famille, j’ai mis du temps à vraiment accepter que ce qui me rendait malheureux. Je n’arrivais jamais à trouver ma place ; que ce soit dans ma vie professionnelle ou amoureuse. J’essayais de toujours faire au mieux ; alors que le problème venait de l’intérieur.  »


Pour en savoir plus …

Voici une sélection d’associations présentes dans la région :

T-Time
Association féministe créée par des personnes trans, basée sur l’autodétermination des personnes et ayant pour but l’entraide et l’auto support entre personnes trans et / ou intersexes et en questionnement, en région PACA (Provence-alpes- côte d’azur).

Leur Blog T-Time

Association des Transgenres de la Côte d’Azur (listes d’autres associations LGBTQ) 

Contact Bouches-du-Rhône :
Contact ouvre une antenne à Marseille. Sa mission, en PACA comme ailleurs: contribuer au dialogue entre les lesbiennes, gay, bi.es, trans et leurs familles et ami.es.

Collectif Intersexes et Allié.e.s-OII France Association française par et pour les personnes intersexes.


Eurêkoi – BMVR Marseille