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Quels arguments peuvent-ils justifier de ne pas manger de poissons ?

photographie de trois sardines cuites

CC0 Domaine public, via Pxhere

Je comprends qu’on ne mange pas de la viande vu les conditions d’élevage que subissent les animaux à viande. 

Notre réponse du 08/03/2018

Je vous propose les trois raisons possibles suivantes :

* Ne pas manger de poisson parce qu’on est végétarien et que le poisson c’est de la viande :

Sur le site suisse de végétarisme Vegetarismus.ch
Les végétariens mangent-ils du poisson?
Bien que le terme ‘végétarisme’ soit entré dans le langage courant, il est malheureusement toujours entouré de beaucoup d’ignorance, alors qu’au fond, la chose est très simple: les végétariens ne mangent pas d’animaux, ou, comme l’a formulé Paul McCartney: «Je ne mange rien qui a des yeux.»
Ainsi, la question précitée a déjà trouvé sa réponse. Mais qu’est-ce qui amène donc des gens à croire que les végétariens ne mangent pas d’animaux, mais feraient exception lorsqu’il s’agit de poisson?
Il existe deux raisons différentes à cela: l’une prend appui sur les arguments de santé, l’autre relève des traditions religieuses. Les deux se reflètent dans la loi.

* Ne pas manger de poisson parce qu’on participe de la surpêche industrielle qui épuise l’espèce ou en manger de façon responsable :

Emission de la Cinq : Le monde en face
« Faut-il arrêter de manger les animaux ? » diffusé le mer. 28.02.18 à 22h05 32min disponible 30 jours
Il y est question, entre autres de la pêche raisonnée et sélective qui ne participe pas à la surpêche industrielle qui épuise la faune marine
http://www.tv-replay.fr/28-02-18/le-monde-en-face-france5-pluzz-12851186.html

Site Atlantico : Faut-il arrêter de manger des produits de la mer ? Des scientifiques importants commencent à se poser sérieusement la question
Face à la menace que représente la raréfaction des stocks de poissons pour l’équilibre des océans, plusieurs scientifiques appellent à la fin de la consommation de produits de la mer. 11/02/2018
Lire l’article

Fondation de la recherche sur la biodiversité janvier 2018 :
Gros (2018) L’exploitation des ressources halieutiques : pressions sur les écosystèmes marins, état des pêcheries, impacts sur la biodiversité et aménagement de ses usages.
Disponible à : www.fondationbiodiversite.fr/images/documents/Comprendre_la_biodiv/ressources-halieutiques.pdf
Une infographie du site d’Arte La pêche mondiale en chiffres

Si vous lisez l’anglais, sur le site de la FAO l’état des lieux de la pêche et de l’aquaculture en 2016 http://www.fao.org/3/a-i5555e.pdf
FAO (2016) The state of world fisheries and aquaculture — Contributing to food security and nutrition for all. Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO), Rome (Italy). x + 190 p.

* Ne pas en manger parce que cela peut présenter un danger pour la santé :

Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
Manger du poisson : bénéfices et risques, 11/01/2013
Sujet : Alimentation et nutrition humaine
Mots-clés : PCB (Polychlorobiphényles) , Methylmercury
Le poisson possède des qualités nutritionnelles précieuses qui en font un invité de choix des menus de toute la famille. Mais, les poissons peuvent aussi être contaminés par des polluants de l’environnement (dioxines, PCB ou méthyl-mercure), qui peuvent avoir des effets…
Voici la liste des poissons que l’Anses recommande d’éviter ou de consommer de façon limitée. Il s’agit essentiellement de produits dits « bio-accumulateurs », c’est-à-dire susceptibles de contenir des substances chimiques ou des micro-organismes.
À limiter :
Poissons d’eau douce fortement bio-accumulateurs : anguille, barbeau, brème, carpe, silure
Poissons prédateurs sauvages : lotte (baudroie), loup (bar), bonite, anguille, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon…
A éviter :
Espadon, marlin, siki, requin et lamproie

Cordialement,

Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information