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Quelles pistes documentaires me conseilleriez-vous sur les pleureuses en France ? Cette tradition existe-t-elle encore dans certains pays ?

Réponse apportée le 10/05/2010  par PARIS Bpi – Actualité, Art moderne, Art contemporain, Presse

Cette tradition perdure essentiellement dans les pays musulmans et l’Afrique noire.
J’ai trouvé peu de traces de la persistance de la tradition des pleureuses en France ou même en Europe.

– Peut être en Corse :
Voir l’article « Chi in casa di sgio Babla…Pleureuses traditionnelles corses » de G. de Zerbi dans la revue « Peuples méditerranéens » 1988 (44-45) : pp.89-107
cette revue est consultable à la Bpi à la cote 30(0)PEU
et à la Bibliothèque de l’université de Toulouse-Le Mirail

– ou en Wallonie :
Voir l’article « la mort, les funérailles, les pleureurs et pleureuses » de E. Legros dans la revue « Enquêtes du Musée de la vie Wallone » de 1968 vol 11 (129-132) pp. 354-355
Cette revue n’est consultable qu’à la Bibliothèque nationale de France, rez-de-jardin à la cote 8-M-29544

– Peut être en Russie :
Dans la revue Courrier international du 03/06/1999, l’article intitulé « Quelques mariages et beaucoup d’enterrements » parle d’une vieille dame qui dirige, dans le cimetière de Moscou, une petite troupe de pleureuses quasi professionnelles
vous pourvez consulter cette revue à la Bpi
mais aussi à la bibliothèque universitaire d’Albi et à la bibliothèque municipale de Toulouse

– Un article semble intéressant sur le sujet, mais parle t-il également de la persistance de cette coutume en Europe ?
Il s’agit de « Les pleureuses ou l’art de cultiver l’ambiguité (France Culture) Chanter la mort » de A. Pierron et I. Andreesco dans la revue Cahiers de littérature orale 1990 (27) pp. 217-220
Nous n’avons pas l’année 1990 à la Bpi, je n’ai pu vérifier sa pertinence.
Mais cette revue est consultable à la bibliothèque municipale de Toulouse

– Peut être en Grèce :
Il en fait mention dans le livre de Makhi Xenakis « Etranger à soi-même »
Elle parle du rite orthodoxe concernant les funérailles de son grand père en 1974 et des pleureuses entre autres coutumes

Comme vous le constatez malheureusement, ces sources datent déjà un peu, les plus récentes étant celles concernant la Corse et Moscou.

Cordialement,

Eurêkoi – Bpi (Bibliothèque publique d’information)
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