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Qui sont les femmes de lettres françaises le plus connues du XVIe siècle ?

Bibliothèque publique d’information – notre réponse du 06/01/2006. (Actualisée le 30/07/2021)

« Alors qu’aujourd’hui la majorité des lecteurs sont des lectrices, les femmes de lettres d’hier sont souvent oubliées, celles d’aujourd’hui sont moins éditées et reçoivent moins de prix littéraires que les hommes de lettres. »
Femmes de lettres sur le site de la BnF.
Qui sont ces femmes de lettres les plus célèbres au XVIème siècle ?


Les femmes de lettres en France sous l’Ancien Régime

Ouvrages imprimés

Femmes, rhétorique et éloquence sous l’Ancien Régime 
Claude La Charité et Roxanne Roy, 2012.
Résumé :
« Marguerite de Navarre épistolière et l’abolition de la subjectivité dans la lettre de confession »

Théâtre de femmes de l’Ancien Régime 1, XVIe siècle
Catherine Des Roches, Louise Labé et Marguerite d’Angoulême, Publications de l’Université de Saint-Etienne, 2007.
Résumé :
« Premier volume d’une anthologie qui présente une trentaine d’auteures de théâtre des années 1530 à 1811. Cet opus est consacré à l’apparition d’un théâtre de femmes sous l’Ancien Régime, à travers un choix de pièces puisées dans le répertoire de Marguerite de Navarre, Louise Labé et Catherine des Roches. »

Poésie et Renaissance
François Rigolot, Seuil, 2002.
Résumé :
« Pendant la Renaissance la poésie accompagne toutes les étapes de la vie politique, sociale, religieuse et privée. Des poètes célèbres comme Marot, Marguerite de Navarre, Louise Labé, Ronsard, Du Bellay, etc. ou oubliés comme Jean Lemaire de Belges, Remy Belleau, Etienne Jodelle, etc. permettent de présenter la richesse de la poésie française. »


En ligne

La maison d’édition La compagnie littéraire présente les femmes de lettres qui ont marqué la Renaissance et le Moyen-Age. Parmi elles : Louise Labé et Marguerite de Navarre.
Extrait :
« Louise Labé est née à Lyon aux alentours de 1524, son père est un riche cordier*, grâce notamment à sa première épouse qui meurt lui léguant ainsi la fortune et l’illustre nom de son père, cordier lui aussi, Jacques Humbert dit Labé ou L’Abbé. »

L’écriture des femmes à la Renaissance française (compte rendu) par C. Demaizière, Réforme, Humanisme, Renaissance, n°48, p.77-80, 1999.
Extrait :
« Amour et imagination dans la fiction des femmes écrivains de la première moitié du XVIe siècle » observe que ces œuvres de fiction parlent toutes d’amour selon la formule même de Louise Labé qui affirmait que « le plus grand plaisir qui soit après amour, c’est d’en parler ». »


Louise Labé, la poétesse la plus connue

Les Sonnets de Louise Labé par Britanny C et Monique Calinon, BnF Gallica, 2018.
Extrait :
« Poétesse du XVIe siècle, Louise Labé fait partie des icônes de la littérature française. Née à Lyon, elle se distingue par l’influence que la culture italienne a pu avoir sur son œuvre. »

Louise Labé : une créature de papier
Mireille Huchon, Droz, 2006.
Résumé :
« Etude des œuvres de Louise Labé et reproduction de l’édition de 1555. »

Louise Labé 2005
Éliane Viennot et Béatrice Alonso, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2004.
Résumé :
« Réunit une vingtaine d’études choisies pour leur importance critique et leur représentativité et offrant une vue d’ensemble sur l’œuvre labéenne. Au programme de l’agrégation de lettres 2005 »

Louise Labé, lyonnaise
Madeleine Lazard, Fayard, 2004.
Résumé :
« Biographie de la poétesse lyonnaise du XVIe siècle et étude sur son œuvre ainsi que sur le milieu des érudits lyonnais qui l’entourèrent. »

La querelle des femmes : la place des femmes des Francs à la Renaissance
Catherine Claude, Temps des cerises, 2000.
Résumé :
« Aliénor d’Aquitaine, Héloïse, Christine de Pisan, Louise Labé… l’auteur fait le portrait de fortes figures de femmes qui ont marqué l’histoire de France, du Moyen Age à la Renaissance. Elle raconte ce que fut la vie et le combat de ces femmes et comment, dans cette période s’est scellé le sort de ces femmes pour plusieurs siècles. »

Louise Labé lyonnaise, ou La Renaissance au féminin
François Rigolot, Champion, 1997.


Marguerite de Navarre, reine et écrivaine

Marguerite de Navarre
Jean-Pierre Duteil, Ellipses, 2021.
Résumé :
« Biographie de Marguerite d’Angoulême (1492-1549), sœur de François Ier et grand-mère d’Henri IV, devenue duchesse d’Alençon par son premier mariage, puis reine consort de Navarre par le second. L’historien souligne l’ampleur de son œuvre littéraire et sa contribution à l’épanouissement de la langue française, évoque son engagement spirituel et décrit son influence politique et diplomatique. »

« Littérature de repli », L’Heptaméron de Marguerite de Navarre par Monique Calinon, BnF Gallica, 2020.
Extrait :
« Le Décaméron. L’Heptaméron : même combat. En ces temps de confinement, Giovanni Boccace et Marguerite de Navarre, par ces deux œuvres littéraires majeures, peuvent encore nous amuser, nous faire réfléchir et peut-être nous consoler. Où repli ne saurait vouloir dire inaction…»


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