Réponse apportée le 04/26/2013 par PARIS Bpi – Actualité, Art moderne, Art contemporain, Presse
L’article que vous mentionnez est probablement celui de Marie-Pierre Bonniol paru dans la revue des musiques populaires Volume!, n°1, 2002 (disponible à la Bpi, au niveau 3, Espaces musique, cote 78(0) VOL).
A toutes fins utiles, vous trouverez le texte intégral à l’adresse : http://volume.revues.org/2509>
Sur la question musiques populaires/musiques savantes, la même revue (Volume!) a consacré un dossier à ce sujet : http://volume.revues.org/2035>
Par ailleurs, de nombreux ouvrages traitent cette question. Citons par exemple (dans le champ français), Musiques actuelles, musique savante : quelles interactions? par Bruno Mantovani, Philippe Hurel, Michaël Lévinas (Bpi, 780.6 MUS).
Dans une perspective moins « académique », le livre de Clément Tuffaut, Melting pop : de Britney Spears à Keiji Haino, la pop music et son contraire, où plusieurs pages (pp. 235) sont consacrées à Sonic Youth (780.65 TUF)
Sur Sonic Youth, la Bpi dispose de nombreux documents attestant l’importance du lien unissant le quatuor new-yorkais aux avant-gardes artistiques et musicales :
– vous trouverez notamment le catalogue de l’exposition « Sonic Youth : Sensational Fix » (720 p.), avec de nombreuses contributions de compositeurs comme Rhys Chatam, Alan Licht ou Glenn Branca, à la cote 780.65 SONI
– parmi les documents sonores, deux albums devraient vous intéresser : From the Kitchen Archives. Vol. 3 : Amplified : new music meets rock, 1981-1986 / Sonic Youth, Swans, Rhys Chatham, Christian Marclay, Elliott Sharp … (Bpi, 78(082) FRO) ; Goodbye 20th Century / Sonic Youth interprète Christian Wolff, John Cage, Pauline Oliveiros, James Tenney, Steve Reich … (Bpi 78(082) GOO)
De même que des compositeurs « classiques » comme Wolff ou Oliveiros ont écrit pour Sonic Youth, des ensembles classiques contemporains comme Bang-on-a-can ont interprété des pièces de Thurston Moore ou Lee Ranaldo.
La critique musicale a souvent mis ce « cross-over » en avant :
– Richard Robert, Post punk, no wave, indus & noise : chronologie et chassés-croisés, Le Mot & Le Reste, 2011 (Bpi 780.65 ROB) p. 176
– Simon Reynolds, Retromania, Le Mot & le Reste, 2012 (780.65 REY) pp. 179-186
– Alex Ross, Listen to this, Picador, 2011 (Bpi 780.44 ROS). « Sonic Youth & Cecil Taylor » (pp.217-220). Le critique au New York Times y écrit notamment : « Sonic Youth are now writing, in the best sense, classical music. »
Sur le contexte new-yorkais dans lequel est apparu Sonic Youth au début des années 80, lire également :
– Thurston Moore, Byron Colley, No-wave, post punk, underground New-York 1976-1980 / (Bpi 780.65 MOO)
– Rick Moody, « The New-York Underground 1965-1988 », in On Celestial Music and other adventures in listening / (Bpi 780.65 MOO) pp. 301-352
– Simon Reynolds, « La no-wave », « Punk progressif », in Rip it up & start again (Bpi 780.65 REY) pp. 85-112 ; 552-575
Enfin, sur Sonic Youth « en général », la littérature abonde, dans les revues (trois numéros spéciaux de The Wire :http://thewire.co.uk/archive/artists/sonic-youth>), les encyclopédies (Great Indie Rock discography ; The A to X of alternative music ; Michka Assayas, Dictionnaire du rock …).
En espérant ne pas avoir été trop prolixe sur ce groupe passionnant,
Cordialement,
Eurêkoi – Bpi (Bibliothèque publique d’information)
http://www.bpi.fr