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je souhaiterais trouver l’auteur de ces vers ainsi que l’oeuvre dont ils sont issus : »Sous le gibet de Montfaucon, les loups viennent rôder…

 en troupe,/ dans les palais les rois ivres vident leur coupe,/et toi, peuple tondu, que fais-tu ? ». En effet, mes recherches n’ont rien donné pour l’instant. Avez-vous plus de détails à ce propos ?

La une du Poupulaire du 11 janvier 1934Notre réponse du 06/06/2017

Ces vers sont extraits d’un chant populaire du quatorzième siècle intitulé Le grand étang.

Nous l’avons identifié en effectuant une recherche dans Gallica, la bibliothèque numérique de la Bnf. Il a fait l’objet d’un article dans le journal Le Populaire (organe de la SFIO) du 17 janvier 1934 intitulé « Un chant révolutionnaire : Le peuple tondu ».
Le grand étang a été chanté par Marianne Oswald sur un disque dont cet article fait l’éloge. Les paroles ont été adaptées par le poète Jean Tranchant avec une musique de Honegger.

 

Je vous copie le premier couplet :

Sous le gibet de Montfaucon
Les loups viennent rôder en troupe.
Dans leurs palais, près des gotons,
Les rois ivres vident leur coupe.
Pendant ce temps, peuple tondu,
Quand le chaud soleil brûle l’orge
Et que la soif sèche la gorge,
Que bois-tu ?
Que bois-tu ?
Les artisans ont répondu :
« A défaut de bon vin de Loire,
Y a là-bas le Grand Etang,
où tous les pauvres peuvent boire ! »

Vous pouvez lire l’intégralité de l’article en ligne et consulter la notice du disque dans le catalogue de la Bnf.

Cordialement,

Eurêkoi – Bibliothèque Publique d’Information