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J’aime particulièrement les livres comme « La jeune fille à la perle » de Tracy Chevalier ou « Berthe Morizot » de Dominique Bona… Connaissez-vous d’autres ouvrages qui permettent de découvrir la peinture à travers la littérature ?

Réponse apportée le 06/27/2013  par PARIS Bpi – Actualité, Art moderne, Art contemporain, Presse. Révisée le 22/10/2015

En réponse à votre demande, j’ai consulté notre base professionnelle (Electre) ainsi que le catalogue Sudoc (Système Universitaire de Documentation) qui permet aisément de localiser la/ les bibliothèque(s) ou centre(s) de ressources documentaires où trouver un ouvrage pour l’emprunter. Il suffit de cliquer sur l’onglet « Où trouver ce document ? » présent dans les notices pérennes des ouvrages qui sont référencés …

Voici quelques suggestions :

* Artemisia / Anna Banti ; traduction de l’italien par Christiane Guidoni
Ed: POL [Paul Otchakovsky-Laurens], Paris: 1989
Résumé : Ce roman raconte la vie d’un peintre italien célèbre du XVIIe siècle, violée par son maître. Humiliée au cours du procès qui suivit, elle luttera pour reconquérir sa dignité.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/001406213
– A l’article « Artemisia Gentileschi » de Wikipédia :

 » La personnalité de femme et de peintre.
La première femme de lettres qui décide de construire un roman autour du personnage d’Artemisia est Anna Banti, l’épouse de Roberto Longhi.
La première rédaction manuscrite du texte date de 1944 mais disparaît en raison des vicissitudes de la guerre. Elle décide trois ans plus tard de reprendre l’ouvrage, intitulé Artemisia, en le rédigeant sous une forme tout à fait différente.
Anna Banti se présente dans son nouveau roman dans un dialogue avec le peintre, sous forme de journal ouvert, dans lequel elle cherche (en parallèle au récit de l’adolescence et de la maturité d’Artemisia) à s’expliquer à elle-même la fascination qu’elle subit et le besoin qui l’empêche d’aller au-delà (dans un dialogue de femme à femme) de limpides considérations artistiques dont elle aura tant de fois discuté avec son mari « 

* Artemisia / Alexandra Lapierre
Pocket, Paris: 2012
Au début du XVIIe siècle, dans son atelier romain, le peintre Orazio Gentileschi, dont toutes les cours d’Italie se disputent les tableaux, cloître sa fille, la talentueuse Artemisia.
Ce roman raconte l’amour tourmenté d’un père et de sa fille, leur ardente rivalité, le combat terrible qu’ils menèrent l’un contre l’autre pour que leur art triomphe, de Venise à Londres, de Paris à Florence.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/159915872

– A l’article « Artemisia Gentileschi » de Wikipédia (suite)

 » (…) Plus de cinquante ans après, en 1999, l’écrivain français Alexandra Lapierre affronte, là encore avec un roman, le charme énigmatique de la vie d’Artemisia, à partir d’une étude extrêmement scrupuleuse de la biographie et du contexte historique qui en fait le fond. L’enquête psychologique qui passe entre les lignes du roman, pour comprendre le rapport entre Artemisia femme et Artemisia peintre, fait appel, comme un leitmotiv, à la relation – faite d’une affection qui a du mal à s’exprimer et crée une rivalité professionnelle latente – entre père et fille « 

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Classique mais toujours passionnant :

L’Oeuvre / Emile Zola
Pocket, Paris: 2009 [cop. 1992]
Résumé : Promenade aux sources de L’oeuvre, qui relate l’échec du peintre Claude Lantier incompris du monde de l’art, au travers de différents articles et lettres d’Emile Zola, critique d’art.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/142647616>

– A l’article ‘L’Œuvre (Émile Zola)’ de Wikipédia

 » L’Œuvre est un roman d’Émile Zola publié en 1886, le quatorzième volume de la série Les Rougon-Macquart.
L’ouvrage nous entraîne dans le monde de l’art et des artistes, à travers le portrait d’un peintre maudit, Claude Lantier, dont le personnage évoque celui de Paul Cezanne, grand ami de Zola, qui se brouillera avec l’écrivain après la publication du roman « 

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Un court roman impressionniste qui transcrit très bien l’atmosphère des tableaux de Monet :

* Lumière / Eva Figes ; traduction de l’anglais par Gilles Barbedette
Rivages, Paris: 1989
Une invitation à vivre un jour de la vie de Claude Monet au début du siècle : l’univers du peintre, à Giverny, les personnages familiers ou intimes qui habitent la maison de Monet : Alice sa seconde femme, Germaine, Marthe, Michel Monet, etc.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/007454465

– A l’article ‘Claude Monet’ de Wikipédia

 » Littérature.
Claude semble avoir partiellement inspiré le roman de Zola « L’Œuvre », de 1886.
Marcel Proust est également inspiré par le travail de Monet et admire fortement les impressionnistes. Dans le roman « Jean Santeuil », Claude Monet est plusieurs fois évoqué, un collectionneur de Rouen achetant ses toiles, tout comme dans « Sodom et Gomorrhe » « 

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Roman qui remporte le prix Goncourt de la Biographie romanesque en 1984 :

* Suzanne Valadon / Jeanne Champion
Fayard, Paris: 2004
Biographie romanesque de Suzanne Valadon, peintre qui a trouvé une place d’autant plus singulière dans la peinture française que rien ne l’y prédestinait. Elle a construit une oeuvre personnelle, en marge des mouvements et des modes, et appartient à cette catégorie d’artistes, tout comme Renoir, Toulouse-Lautrec ou Degas, qui ont fait les beaux jours de Montmartre.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/077888626

– A l’article ‘Suzanne Valadon’ de Wikipédia

 » Son genre de beauté attire le regard des artistes et elle devient leur modèle, les observant en posant et apprenant ainsi leurs techniques. Elle est le modèle de Pierre Puvis de Chavannes, Pierre-Auguste Renoir, Henri de Toulouse-Lautrec et Edgar Degas, nouant des relations avec certains.
(…) Suzanne Valadon peint des natures mortes, des bouquets et des paysages remarquables par la force de leur composition et leurs couleurs vibrantes. Elle est aussi connue pour ses nus.
(…) En 1894, Suzanne Valadon est la première femme admise à la Société nationale des beaux-arts « 

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En rapport avec le domaine artistique mexicain :

* Leonora / Elena Poniatowska ; traduction de l’espagnol (Mexique) par Claude Fell
Actes Sud, Arles (Bouches-du-Rhône): 2012
Voyage à travers la pensée vagabonde d’une femme qui fut le symbole de l’amour fou des surréalistes, Leonora Carrington, la fiancée du vent de M. Ernst, artiste-peintre et écrivain.
En 2013, le Prix Cervantes est décerné à l’auteure pour l’ensemble de son oeuvre.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/164223444

– A l’article ‘Leonora Carrington’ de Wikipédia

 » D’après sa vie et son oeuvre.
Sa vie a inspiré le livre Leonora d’Elena Poniatowska, paru en 2011 « 

* Le jour des morts / F.G. Haghenbeck ; traduction de l’espagnol (Mexique) par Albert Bensoussan
Herne, Paris: 2012
Biographie romancée de Frida Kahlo, depuis les débuts de sa vocation artistique jusqu’à sa mort, en passant par sa relation passionnelle avec le peintre muraliste Diego Rivera.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/161329179

– A l’article ‘Frida Kahlo’ de Wikipédia :

 » Exploitation de l’image de Frida Kahlo.
Symbole nationaliste. Frida est devenue, de son vivant, un symbole du Mexique à l’étranger, car son originalité artistique, basée sur des éléments spécifiques et clairement identifiables de la culture mexicaine, correspondait à l’affirmation de l’identité mexicaine par le nationalisme qui s’est développé après la révolution de 1910 « 

* Frida Kahlo, autoportrait d’une femme / Rauda Jamis
Presses de la Renaissance, Paris: 1985
La biographie d’une Mexicaine, peintre, 1907-1954, qui suscita l’admiration de Picasso, Breton, Duchamp, Kandinsky, et l’amour de Trotsky, Murray…
Elle fut déchirée entre de terribles souffrances physiques et une force de création immense.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/000966118

– A l’article ‘Frida Kahlo’ de Wikipédia (suite) : voir la partie Bibliographie

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En rapport avec le domaine artistique scandinave :

* Sundborn ou les Jours de lumière / Philippe Delerm
Rocher, Monac: 1996
Construit à la manière d’un tableau, ce roman se déroule entre l’Ile-de-France, la Suède et le Danemark, et relate la vie d’un groupe de peintres à la recherche de l’équilibre entre l’art, la vie et le bonheur.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/004021002

A l’article ‘Sundborn ou les Jours de lumière’ de Wikipédia

 » Grez-sur-Loing, 1884.
Ulrick Tercier fait la connaissance d’une communauté d’artistes scandinaves venus séjourner dans le petit village de Seine-et-Marne. Autour de Carl Larsson [peintre aquarelliste et illustrateur suédois] et de sa femme Karin, se réunissent les peintres Soren Kroyer, Michael et Anna Ancher, Christian Krohg [tous associés aux peintres de Skagen, Danemark] et bientôt la belle Julia, amie de Karin Larsson. Tous sont venus peindre la lumière d’Île-de-France, tant vantée par les Impressionnistes « 

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18e siècle// Fragonard

* Fragonard : l’invention du bonheur alerte / Sophie Chauveau
Gallimard, Paris: 2013
Disciple de Boucher et de Chardin, Fragonard se détourne vite de l’académisme.
Il part cinq ans à Rome et saisit par la peinture les émotions de ses modèles. Devenu l’un des premiers conservateurs du Louvre, il en est finalement chassé par Napoléon.
S. Chauveau raconte les soixante-quatorze années de la vie du peintre, dans une époque chaotique et contrastée.

– A l’article ‘Jean-Honoré Fragonard‘ de Wikipédia

 » Oeuvre.
A l’instar de François Boucher, Fragonard est considéré comme le peintre de la frivolité, du Rococo, bien qu’il ait peint dans de nombreux autres registres : grands paysages inspirés de peintres hollandais, peintures religieuses ou mythologiques, ou scène de bonheur familial notamment.
D’un trait virtuose, Fragonard savait montrer le tourbillonnement du monde par des gestes expressifs et gracieux ou des drapés pleins de vigueur. Fragonard est le dernier peintre d’une époque sur le déclin, ses scènes de genre seront bientôt rendues obsolètes par la dureté néoclassique de David, par la cruauté de la Révolution et celle de l’Empire « 

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17e siècle// Caravage

* La course à l’abîme / Dominique Fernandez
Le Livre de poche, Paris: 2008
En 1600, un jeune peintre inconnu s’installe à Rome, et en quelques tableaux d’une puissance et d’un érotisme encore jamais vus, révolutionne la peinture.
Sous le pseudonyme de Caravage, il va devenir le peintre le plus prisé des princes, des cardinaux et de l’Eglise elle-même. Mais cet homme, marginal, qui aime les garçons, les voyous et se battre, va jusqu’à tuer un homme.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/087426986

– A l’article ‘Le Caravage’ [Michelangelo Merisi da Caravaggio] de Wikipédia (liens vers Romans/ Bibliographie)

* L’ordre donné à la nuit / Claude Esteban
Ed: Verdier, Lagrasse (Aude): 2005
Résumé : Chacun des auteurs de cette collection [L’Image] évoque une image unique ayant occupé ou occupant encore une place essentielle au coeur de sa réflexion, de ses rêveries ou de sa création.
Pour C. Esteban, il s’agit de la toile La vocation de saint Matthieu, peinte il y a quatre siècles par Le Caravage.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/091026202

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Renaissance italienne// 15e siècle

* Antonello, Léonard de Vinci et moi / François Cérésa
Plon, Paris: 2011
Au XVe siècle, un mercenaire doué pour la peinture rencontre Antonello de Messine, celui qui a imposé la peinture à l’huile de Venise, et Léonard de Vinci.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/151401969

A l’article ‘Antonello de Messine’ de Wikipédia

 » Antonello de Messine dans la littérature
Dans son roman Au temps où la Joconde parlait, Jean Diwo s’inspire de la biographie inventée par Vasari pour faire du peintre italien un des précurseurs de la Renaissance.
Il développe notamment l’idée du voyage d’Antonello en Flandre pour faire la rencontre de Jan van Eyck, qui lui apprend la technique de peinture à l’huile utilisant la térébenthine comme solvant. De retour de sa quête, il peint sa Vierge de l’Annonciation (vers 1476-1477). Une telle affirmation étant bien évidemment sans fondement historique, puisque van Eyck est mort en 1441.
Georges Perec a consacré son premier roman, Le Condottière (rédigé en 1957-1960, parution posthume 2012) à un faussaire perdant la raison à force de s’acharner sur sa copie du Condottiere d’Antonello.
Paru récemment aux éditions Plon, l’ouvrage de François Cérésa Antonello, Léonard de Vinci et moi restitue une figure haute en couleurs et émouvante de ce peintre et de l’univers dans lequel il a vécu « 

* Le Condottière / George Perec ; préface de Claude Burgelin
Seuil, Paris: 2012
Gaspard Winckler est un peintre faussaire travaillant pour le compte d’Anatole Madera. Depuis plusieurs mois, il consacre son temps à la réalisation d’un faux Condottière, célèbre tableau conservé au Louvre réalisé en 1475 par Antonello da Messina. Dès le début de l’intrigue, Winckler assassine son commanditaire.
Enquête sur les mobiles de ce meurtre.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/159495660

* Au temps où la Joconde parlait / Jean Diwo
J’ai lu, Paris: 1993
En 1469, Laurent, « Le Magnifique », devient mécène et règne sur Florence.
Il mènera une vie d’artiste et de nomade, côtoyant des grands hommes de la Renaissance comme Machiavel et Michel Ange.
Identifiant pérenne : http://www.sudoc.fr/025789880

Bonne lecture,

Cordialement,

Eurêkoi – Bibliothèque publique d’information